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Ryanair prévoit de créer 5000 emplois sur cinq ans

Un avion Ryanair atterrit à l'aéroport de Berlin en septembre 2018

Un avion Ryanair atterrit à l'aéroport de Berlin en septembre 2018 - Odd ANDERSEN © 2019 AFP

La compagnie low-cost irlandaise qui avait annoncé la suppression de 3000 emplois au début de la crise sanitaire souhaite maintenant accélérer sa reprise post-covid avec la création de 5000 emplois.

La compagnie irlandaise low-cost Ryanair a annoncé ce jeudi son intention d'accélérer sa reprise post-covid et prévoit de créer 5000 emplois sur cinq ans, ce qui compenserait les quelque 3000 suppressions d'emplois décidées au début de la crise sanitaire.

"Ryanair prévoit de créer 5000 nouveaux emplois de pilotes, de personnel de cabine et d'ingénieurs au cours des cinq prochaines années", a annoncé son patron Michael O'Leary dans un communiqué, après s'être exprimé à l'assemblée générale annuelle de la compagnie qui se tenait jeudi à Dublin.

L'industrie aérienne a été l'une des plus durement frappée par la pandémie de Covid-19 avec un trafic annihilé pendant des mois. Le groupe avait enregistré le pire exercice de son histoire en 2020-2021 avec une perte de l'ordre d'un milliard d'euros, et annoncé la suppression de quelque 3000 emplois, soit 15% de ses effectifs.

"Accélérer sa croissance post-Covid"

Ces nouvelles embauches s'inscrivent dans la volonté du groupe "d'accélérer sa croissance post-Covid", selon le communiqué. Ryanair a ainsi révisé à la hausse ses prévisions de croissance sur 5 ans, de 33% à 50%, espérant atteindre 225 millions de passagers en mars 2026 contre 149 millions avant la pandémie.

Pour y parvenir, la compagnie attend notamment sur cette même période la livraison de 210 Boeing 737 de nouvelle génération censés "réduire les coûts et les émissions" et prévoit d'ouvrir 10 nouvelles bases en Europe cette année. Fin juillet, le transporteur à bas coûts avait publié une perte pour son premier trimestre décalé creusée de 47% sur un an à 273 millions d'euros. La compagnie avait renoué avec les bénéfices en juillet et août au plus fort de la saison estivale, mais précisait s'attendre à "un hiver difficile".

P.L. avec AFP