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Reprise d'Ascoval: quand Bruno Le Maire remercie les syndicats et Xavier Bertrand

Bruno Le Maire devant les salariés d'Ascoval le 2 mai 2019

Bruno Le Maire devant les salariés d'Ascoval le 2 mai 2019 - FRANCOIS LO PRESTI / AFP

Le ministre de l'Économie s'est rendu sur place quelques heures après l'annonce de la reprise de l'aciérie et de ses 270 salariés par British Steel.

Bruno Le Maire a remercié ce jeudi les salariés d'Ascoval, soulagés de la reprise par British Steel de leur aciérie de Saint-Saulve (Nord) après quatre ans de lutte et rebondissements, estimant qu'ils avaient ensemble "sauvé leur outil de production".

"Le seul message que je suis venu vous adresser ici, c'est un immense merci" aux "organisations syndicales", aux "salariés", a déclaré ce jeudi après-midi le ministre de l'Économie devant une trentaine des 270 salariés de l'usine, réunis dans un hangar sur le site proche de Valenciennes.

"Les ouvriers ont une force d'âme en France, vous l'avez prouvé (...) C'est vous qui avez sauvé votre outil de production!", a-t-il dit depuis une estrade, où il se trouvait avec plusieurs élus de tous bords, dont le président de la région Hauts-de-France Xavier Bertrand (ex-LR), le maire de Valenciennes Laurent Degallaix (UDI) ou encore le député PCF Fabien Roussel.

"Quand on veut, on peut"

"C'est la fin du feuilleton Ascoval, mais c'est une jolie fin, ça arrive suffisamment rarement pour que ce soit souligné" a-t-il poursuivi, voyant "plein de leçons à tirer de cette histoire": "quand on veut, on peut. Tous ceux qui pensent que la politique, ça ne sert plus à rien, que la mobilisation, ça ne sert plus à rien, que le travail collectif, ça ne sert plus à rien, vous venez de leur infliger un démenti cinglant", a-t-il assuré. 

"Quand on met de côté les postures politiques (...) on y arrive", s'est encore réjoui Bruno Le Maire, remerciant les responsables politiques de la région, "au premier rang" desquels Xavier Bertrand, qui a "bien joué son rôle" de président de la région Hauts-de-France. "L'industrie française a son avenir devant elle (...) C'est vous les salariés qui tiendrez la plume", a-t-il dit.

Paul Louis avec AFP