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Les entreprises françaises touchées par la guerre en Ukraine invitées à se signaler au plus vite

Agnès Pannier-Runacher, la ministre de l'Industrie, exhorte les entreprises concernées à ne pas attendre d'être paralysées par les difficultés d'approvisionnement notamment.

Si le gouvernement doit rendre public la semaine prochaine son plan de résilience ciblé sur les entreprises touchées directement ou indirectement par la guerre en Ukraine, il invite dès aujourd'hui les sociétés concernées à se manifester.

"Aujourd'hui, on a des outils pour accompagner les entreprises qui ont des difficultés de trésorerie" a souligné Agnès Pannier-Runacher, ministre de l'Industrie en visitant le vaste chantier, à Saint-Laurent-Blangy, près d'Arras, de la nouvelle usine du fabriquant industriel de pain et de pâtes à tarte Cérélia.

ll est important de "se signaler avant d'être dans de trop grosses difficultés de trésorerie: plus tôt on prend la situation, plus facile sont les solutions que l'on trouve avec les banquiers, les actionnaires de ces entreprises", a insisté la ministre.

Plan de résillience

"Nous avons mobilisé des commissaires aux restructurations depuis six semaines pour recenser toutes les entreprises qui pourraient être dans ces difficultés, d'abord à cause de l'impact du coût de l'électricité et du gaz naturel, puis nous avons élargi le propos à l'impact de la crise ukrainienne", a-t-elle poursuivi, assurant qu'un accompagnement était "systématiquement" proposé à ces entreprises.

Rappelons que le "plan de résilience économique" doit être présenté la semaine prochaine suite à différentes réunions tenues à Matignon ce mardi autour des réprésentants des filières industrielles et agricoles, et des partenaires sociaux.

Outre l'accompagnement, déjà opérationnel donc, le gouvernement pourrait annoncer diverses mesures comme le renforcement de la production de céréales sur notre sol, le blocage des prix de l'énergie pour les industries, ou encore des aides directes qui devront obtenir l'aval de la Commission européenne.

Olivier Chicheportiche avec AFP