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Nucléaire: l'option d'implanter des réacteurs à Fos sera "étudiée", selon le PDG d'EDF

Le PDG d'EDF, Luc Rémont, à la centrale nucléaire de Golfrech, le 9 février 2023 dans le sud-ouest de la France

Le PDG d'EDF, Luc Rémont, à la centrale nucléaire de Golfrech, le 9 février 2023 dans le sud-ouest de la France - Matthieu RONDEL © 2019 AFP

A l'occasion d'une visite à Marseille fin juin, le président de la République avait, à la suprise générale, évoqué l'idée que Fos puisse aussi "accueillir des tranches" nucléaires.

La possibilité d'implanter des réacteurs nucléaires sur le bassin de Marseille-Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), évoquée par Emmanuel Macron, sera "étudiée", a indiqué jeudi le PDG d'EDF. A ce stade, l'État a prévu d'installer les futurs réacteurs EPR2, qu'il projette par paires, dans le périmètre de centrales existantes: deux à Penly (Seine-Maritime), puis deux à Gravelines (Nord) et deux à Bugey (Ain).

Toutefois, à l'occasion d'une visite à Marseille fin juin, le président de la République a, à la suprise générale, évoqué l'idée que Fos puisse aussi "accueillir des tranches" nucléaires.

"Pas forcément pour du très court terme et des EPR"

"Nous étudierons. Quand le président de la République s'exprime en disant qu'il faut étudier quelque chose, naturellement nous l'étudierons, évidemment," a réagi jeudi le PDG d'EDF Luc Rémont, interrogé par la presse en marge de l'annonce des résultats semestriels de son groupe.

"Je pense qu'il est souhaitable d'étudier d'autres sites que les sites existants,(…) pas forcément pour du très court terme et, j'ajouterai, pas forcement pour des EPR", a-t-il ajouté.

Le gouvernement porte le projet de construction de six à 14 réacteurs de type EPR2, dont le premier est attendu à horizon 2035. Il soutient également le développement de réacteurs plus petits, dits "SMR" (small modular reactors), à l'étude dans plusieurs pays du monde.

TT avec AFP