Safran va développer le train d'atterrissage du futur un avion militaire de Lockheed Martin

La filiale canadienne de Safran a été sélectionnée pour concevoir le train d'atterrissage d'un futur avion militaire de Lockheed Martin. S'agit-il de l'appareil hypersonique qui a servi de modèle dans Top Gun?

La nouvelle est tombée discrètement, presque timidement. La division canadienne de Safran spécialisée dans les systèmes d'atterrissage a remporté un contrat pour créer le train d'atterrissage d'un avion de nouvelle génération de l'américain Lockheed Martin.

Le groupe français est chargé de la conception, du développement et de la qualification du train d'atterrissage avant et principal. Ce travail sera réalisé par l'équipe de Safran Landing Systems Toronto, au Canada.

"Nous sommes fiers de travailler avec Lockheed Martin sur ce projet à la pointe de la technologie en vue du développement de cette future plateforme", déclare dans un communiqué Deane Weatherby, président de Safran Landing Systems Canada.

L'avion hypersonique de Top Gun

C'est tout ce que l'on sait de ce contrat sur lequel Safran et Lockheed Martin gardent le secret. Le constructeur du F-35 planche sur plusieurs projets pour préparer le futur des forces armées aériennes. Parmi ces travaux, il y a évidemment le drone hypersonique SR-72 que prépare sa division "Skunk Works".

Depuis quelques semaines, cet appareil mystérieux fait beaucoup parler de lui. Les ingénieurs de Skunk Works s'en serait inspirés pour créer un appareil pour le film Top Gun. Capable d'atteindre Mach 7, le SR-72 doit pouvoir relier n'importe quel point de la planète en une heure maximum.

L'entreprise américaine travaillerait sur deux versions, dont une sans pilote. Les services de renseignement chinois ont même réorienté un satellite pour surveiller le tournage du blackbuster. Safran va-t-il fournir au constructeur américain le train d'atterrissage de cet appareil ou participera-t-il à un autre projet? La question risque de rester longtemps sans réponse.

https://twitter.com/PascalSamama Pascal Samama Journaliste BFM Éco