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Défense

Le Kremlin promet des "contre-mesures" à la livraison à Kiev de missiles longue portée français

Un missile Storm Shadow/Scalp britannique

Un missile Storm Shadow/Scalp britannique - BEN STANSALL / AFP

Le Kremlin a estimé mardi que la livraison de missiles longue portée français à l'Ukraine, annoncée par Emmanuel Macron, est une "erreur" qui va forcer la Russie à prendre des "contre-mesures" dans le conflit en Ukraine.

Après l'annonce d'Emmanuel Macron de fournir à l'Ukraine des missiles longue portée Scalp, la réponse du Moscoou ne s'est pas fait attendre. Le Kremlin promet des "contre-mesures" à la livraison à Kiev de ces missiles français.

Le Kremlin estime que cette livraison est une "erreur" qui va forcer la Russie à prendre des "contre-mesures" dans le conflit en Ukraine.

"De notre point de vue, c'est une décision entachée d'erreur, lourde de conséquences pour la partie ukrainienne, car naturellement cela va nous contraindre à prendre des contre-mesures", a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

La Suède dans l'Otan

Autre point de friction, l'entrée de la Suède dans l'Otan. Elle aura des "conséquences négatives" pour la sécurité de la Russie, a affirmé mardi le Kremlin après le feu vert donné par la Turquie à l'entrée du pays scandinave dans l'Alliance.

Cette décision aura "des conséquences négatives, c'est certain", a commenté le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, ajoutant que la Russie prendra des mesures "prévues et planifiées" en réponse.

Le Kremlin dit "suivre de très près" le sommet de l'Otan à Vilnius, dénonçant le "fort caractère antirusse" de cette réunion au cours duquel l'Ukraine doit recevoir des garanties quant à ses aspirations à rejoindre l'Alliance.

"Il s'agit sans ambiguïté d'un sommet de l'Alliance qui a un caractère antirusse fortement prononcé. La Russie est perçue comme un ennemi, un adversaire, et c'est dans cette optique que les discussions se dérouleront", a déclaré aux journalistes le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.
Pascal Samama
https://twitter.com/PascalSamama Pascal Samama avec AFP Journaliste BFM Éco