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Coronavirus: il y a une "explosion" de la fréquentation des drives, selon le patron d'Intermarché

Les consommateurs se ruent sur les drives

Les consommateurs se ruent sur les drives - PASCAL GUYOT / AFP

Interrogé sur RTL, le patron d'Intermarché, Thierry Cotillard, a également indiqué que les clients se tournaient surtout vers des denrées non périssables comme les pâtes ou le riz.

L’épidémie de coronavirus semble influencer le comportement des consommateurs. Invité ce vendredi sur RTL, le patron d’Intermarché et Netto, Thierry Cotillard, a relevé une "explosion du drive" cette semaine dans ses supermarchés. "Là où on avait des progressions à 10-15%, c’est passé à 30%", a-t-il indiqué.

"Évidement (le drive) limite les risques de contamination", a poursuivi Thierry Cotillard. Par ailleurs, "il y a quelques familles de produits qui se sont survendues cette semaine: les pâtes et le riz. Donc on voit bien la méfiance de certains consommateurs qui commencent à stocker", a-t-il ajouté.

Pas d'inquiétude à avoir néanmoins quant à une éventuelle rupture de stocks. "À ce stade, on est toujours approvisionné. [...] Je suis là aussi pour rassurer les 10 millions de personnes qui viennent dans les Intermarchés et Netto: on a les stocks sur points de vente. Il ne faut pas tomber dans la psychose", a affirmé Thierry Cotillard. 

Dans l’Oise, où plusieurs cas de personnes contaminées ont été recensés, cette volonté d'éviter les rayons de supermarchés est encore plus perceptible. Selon Le Parisien, le directeur de Chronodrive à Compiègne a constaté une forte hausse de la fréquentation de son drive ces derniers jours: +25% mercredi, +40% jeudi… Au point qu’il a dû doubler ses effectifs. Un autre responsable, d’Auchan Drive cette fois, également installé à Compiègne affirme de son côté au quotidien avoir vu son chiffre d’affaires doubler jeudi. 

Et les clients semblent faire le plein de courses. Du côté du drive d'Intermarché, les commandes sont "plus lourdes que d'habitude, avec en moyenne plus de 150 articles", détaille le gérant auprès du Parisien.

Paul Louis