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Aéronautique

737 Max: le régulateur américain recommande l'inspection des avions similaires

L'autorité fédéral de l'aviation (la FAA) a recommandé aux compagnies aériennes d'inspecter les portes de leurs Boeing 737-900ER après les incidents observés sur celles du Boeing 737 Max 9 à la conception très similaire.

Le cauchemar continue pour Boeing. L'agence américaine de régulation de l'aviation civile (FAA) a recommandé aux compagnies aériennes d'inspecter les portes de leurs Boeing 737-900ER après les incidents observés sur celles du Boeing 737 Max 9 à la conception très similaire.

Les compagnies "sont encouragées à mener des inspections visuelles" pour s'assurer que les portes ne présentent pas de défaillances, a affirmé la FAA dans un communiqué dimanche soir.

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17:16

Le Boeing 737-900ER est un modèle plus ancien que la famille des Max, mais selon la FAA, il présente des similitudes dans la conception des portes.

Contacté par l'AFP, Boeing n'avait pas encore fait de commentaire.

Il y a quelques jours déjà, Michael O'Leary, le patron de Ryanair disait avoir "découvert des problèmes mineurs dans les livraisons d'avions qui ne devraient pas se produire chez un constructeur de classe mondiale comme Boeing".

Cloués au sol

Si le roi du low cost aérien, l'un des plus gros clients de Boeing, ne possède aucun appareil 737 Max 9, il exploite des 737 Max 8.

Cette annonce de la FAA fait suite à l'incident survenu le 5 janvier lors d'un vol de la compagnie Alaska Airlines au cours duquel une porte s'est décrochée de la carlingue d'un Boeing 737 Max 9 qui devait relier Portland (Oregon) à Ontario (Californie).

Depuis, l'agence américaine de régulation de l'aviation civile a ordonné le maintien au sol de 171 des 218 Max 9 en circulation, le temps de procéder à une inspection.

Ces appareils ne reprendront du service que lorsqu'il n'y aura plus de doute sur la sécurité, a indiqué la FAA.

La condamnation de certaines portes est proposée par Boeing à ses clients sur le Max 9 quand le nombre d'issues de secours existantes est déjà suffisant au regard du nombre de sièges dans l'appareil.

C'est l'une de ces portes obstruées qui s'est envolée lors du vol d'Alaska Airlines et l'agence de sécurité des transports (NTSB) a suggéré que le problème venait du panneau d'obstruction qui n'était pas fixé de façon adéquate.

Olivier Chicheportiche avec AFP