Le service minimum commence timidement

Jeudi 24 janvier, seulement 9% des communes françaises ont choisi de tester le service minimum dans les écoles, en ce jour de grève des enseignants.

Les enseignants font grève aujourd’hui jeudi 24 janvier. Et c’est l’occasion de tester pour la première fois le service minimum dans les écoles, proposé aux communes par le Ministère de l’Education le 8 janvier dernier. Avec ce dispositif, les écoles maternelles et élémentaires dont les enseignants sont grévistes peuvent assurer la garde des enfants avec les personnels communaux (gardes maternelles, employés de cantine…).
Mais, seules 2 000 communes sur les 22 500 que compte le pays, ont choisi de suivre l'appel de Xavier Darcos. L'Association des Maires de France, les syndicats d'enseignants et les partis de gauche s’y sont en effet rapidement opposés.
Christian Bélinguier, le secrétaire départemental du syndicat SNUIP-FSU dénonce « une réelle attaque contre l’exercice du droit de grève ». Il invite « le Ministre (de l’Education à) donner à l’école les moyens réels pour assurer au mieux ses missions » (voir extrait sonore ci-contre).
Geneviève Vassal est adjointe chargée de l'éducation à Toulouse. Cette ville de droite a choisi de mettre en place le service minimum dans ses écoles, « pour répondre aux attentes des parents en difficulté ». Elle estime remplir ainsi à la mission de service public de la ville. (voir extrait sonore ci-contre)

La rédaction, avec Pierre Viaud