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Emploi

La bataille sur les retraites n'est pas finie, prévient Mailly

La bataille contre la réforme des retraites n'est pas finie, a prévenu jeudi le secrétaire général de Force ouvrière (FO), Jean-Claude Mailly, évoquant un "vrai sentiment de colère (...), de la colère pas de la résignation" malgré le vote définitif mercre

La bataille contre la réforme des retraites n'est pas finie, a prévenu jeudi le secrétaire général de Force ouvrière (FO), Jean-Claude Mailly, évoquant un "vrai sentiment de colère (...), de la colère pas de la résignation" malgré le vote définitif mercre - -

PARIS (Reuters) - La bataille contre la réforme des retraites n'est pas finie, a prévenu jeudi le secrétaire général de Force ouvrière, Jean-Claude...

PARIS (Reuters) - La bataille contre la réforme des retraites n'est pas finie, a prévenu jeudi le secrétaire général de Force ouvrière, Jean-Claude Mailly, estimant que le gouvernement avait "plombé" pour longtemps le dialogue social en France.

Sur France 2, le dirigeant syndical a cependant reconnu que la nouvelle journée d'action intersyndicale ce jeudi devrait être de moindre ampleur que les six précédentes.

"Ce que l'on sait c'est qu'il y a un peu de fatigue et puis c'est les vacances scolaires (...) On ne s'attend pas à battre des records aujourd'hui mais cela montre qu'il y a un maintien de la pression et que la loi ne passe pas dans l'esprit des gens", a-t-il expliqué.

"Il y a un vrai sentiment de colère, c'est de la colère pas de la résignation" malgré le vote définitif mercredi du projet de loi qui porte l'âge légal de la retraite de 60 à 62 ans, a-t-il déclaré.

"Ce qui va se passer dans les semaines à venir je ne sais pas. Il y a encore des actions. Aujourd'hui, il y a des grèves ici ou là. Le 4 novembre dans le transport aérien, plusieurs organisations appellent à la grève donc ce n'est pas fini", a prévenu Jean-Claude Mailly.

Après un tel conflit, qui dure depuis le printemps, face à un "gouvernement inflexible", le dialogue social "est plombé", a jugé le leader syndical.

Dans ces conditions, dit Jean-Claude Mailly, pas question d'accepter comme solde de tout compte les négociations sur l'emploi des jeunes et des seniors, réclamées par la CFDT et approuvées par le Medef.

"J'imagine mal dans trois semaines un mois un grand sommet social à l'Elysée et puis on efface tout et on passe à autre chose (...) Qu'il y ait des négociations avec le patronat, c'est une chose mais (ce n'est) pas un substitut, pas une sortie de crise par rapport au dossier des retraites", a-t-il estimé.

Laure Bretton, édité par Jean-Baptiste Vey