BFM Business
Social

Salaires: Élisabeth Borne convie syndicats et patronat en amont de la conférence sociale

La Première ministre va recevoir à compter du 9 octobre les partenaires sociaux afin de préparer la conférence sociale qui se tiendra une semaine plus tard.

Elisabeth Borne va rencontrer tour à tour, au cours de la semaine du 9 octobre, les organisations syndicales et patronales en amont de la "conférence sociale" promise notamment sur les bas salaires, qui aura lieu le 16 octobre.

La Première ministre a convié, côté syndicats, la CFDT, la CGT, FO, la CFE-CGC, la CFTC, l'Unsa et Solidaires. Côté patronat, sont invités à Matignon le Medef, la CPME, l'U2P, la Fnsea (principal syndicat agricole), la Fesac (Fédération des entreprises du spectacle vivant, de la musique, de l'audiovisuel et du cinéma), et l'Udes (Union des employeurs de l' économie sociale et solidaire).

Présidée par Elisabeth Borne, la conférence sociale se tiendra sur une journée entière le 16 octobre au Cese (Conseil économique, social et environnemental) à Paris, avec une séance plénière le matin, des ateliers l'après-midi et une clôture en plénière. Trois thématiques y seront abordées : les "minima conventionnels, les classifications et les déroulés de carrière", puis "les temps partiels et les contrats courts", et enfin "les exonérations de cotisations, primes d'activité et tassement des rémunérations", selon Matignon.

Le débrief : Salaires, modération pour 2024 - 21/09
Le débrief : Salaires, modération pour 2024 - 21/09
16:52

Le thème de l'égalité femmes-hommes traité de "manière indépendante"

Le ministre du Travail, Olivier Dussopt, avait récemment évoqué un quatrième thème, celui de l'égalité femmes-hommes, mais précisé qu'il pourrait être traité de "manière indépendante" à cette conférence. L'organisation d'une conférence sociale portant "sur les carrières et les branches situées sous le salaire minimum" avait été validée par le président de la République, Emmanuel Macron, fin août lors de sa rencontre de douze heures avec les principaux chefs de partis politiques.

La secrétaire générale de la CFDT, Marylise Léon, avait écrit début septembre au chef de l'État pour poser les exigences de son syndicat. L'État doit pouvoir, "en l'absence de conformité des branches à la loi, qu'il s'agisse des salaires minima ou de la révision des systèmes de classification", procéder "à la suspension des exonérations de cotisations sociales", selon Marylise Léon.

P.L. avec AFP