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Kering s'engage pour les femmes et finance quinze maisons d'accueil

Le PDG de Kering, François-Henry Pinault, a annoncé sur notre antenne que sa fondation allait financer l'ouverture d'une quinzaine de maisons des femmes, soit la moitié du programme prévu par le gouvernement.

Il y a quinze ans, le groupe de luxe Kering lançait une fondation avec pour mission de lutter contre les violences faites aux femmes. Invité sur BFMTV ce jeudi, son PDG, François-Henri Pinault, annonce le financement de quinze structures d'accueil pour les femmes victimes de violences, pour un investissement d'environ 5 millions d'euros.

En 2016, Kering avait participé en tant que partenaire privé à la construction de la maison des femmes à Saint-Denis.

"L'année dernière, la maison des femmes à Saint-Denis a accueilli 4600 victimes de violences. Elle offre à la fois les soins, le support psychologique, social, et même, un encadrement juridique, ainsi qu'un accompagnement des victimes" pour mettre fin "au cercle vicieux" des violences, détaille François-Henri Pinault.

Un projet sur cinq ans

Selon lui, ces établissements deviennent "une nécessité dans le combat contre les violences faites aux femmes".

"A l'automne dernier, le gouvernement a décidé de débloquer du budget pour dupliquer ce modèle en France avec une trentaine de maisons. J'ai pris la décision d'en financer la moitié, donc une quinzaine de maisons dans les années qui viennent", explique le PDG de Kering.

Ces trente maisons devraient voir le jour dans les cinq prochaines années. Un projet ambitieux, car il ne s'agit pas simplement de construire un bâtiment. Ces maisons doivent être rattachées à un hôpital, mais surtout, un ensemble de compétences sont nécessaires, des médecins, aux psychologues en passant par les policiers.

Le groupe Kering compte 63% de femmes. "C'est pour ça que cette cause est très proche de notre entreprise", affirme François-Henri Pinault. Au sein du groupe, les mères et pères ont le droit à quatorze semaines de congé pour une naissance ou une adoption partout dans le monde.

https://twitter.com/Pauline_Dum Pauline Dumonteil Journaliste BFM Tech