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INFOGRAPHIE. Réforme des retraites: la mobilisation au plus bas depuis le début du mouvement

Manifestation à Paris le 11 mars

Manifestation à Paris le 11 mars - AFP

La CGT a revendiqué plus d'un million de personnes dans les rues ce samedi, contre 368.000 pour le ministère de l'Intérieur.

Des sommets au plancher, en quatre jours. Les manifestants contre la réforme des retraites étaient nettement moins nombreux ce samedi pour la septième journée de mobilisation. Selon le ministère de l'Intérieur, 368.000 personnes ont battu le pavé en France.

"Les journées ne se comparent pas, elles s'additionnent"

Un chiffre au plus bas depuis le début de la mobilisation et en nette baisse par rapport aux 963.000 manifestants du samedi 11 février ou au record du 7 mars (1,28 million). De son côté, la CGT a comptabilisé plus d'un million de personnes, contre 2,5 millions le 11 février et 3,5 millions le 7 mars.

Après avoir atteint des niveaux records mardi, le mouvement social est donc redescendu à son plus bas étage. "Les journées ne se comparent pas, elles s'additionnent", a toutefois justifié le secrétaire général de l'Unsa, Laurent Escure, en tête du cortège parisien qui a réuni 48.000 personnes selon les autorités et 300.000 selon la CGT, contre respectivement 500.000 et 93.000 le samedi 11 février.

"L'intersyndicale pourra remobiliser fortement dans la perspective de la commission mixte-paritaire de mercredi", a estimé Sébastien Mariani, secrétaire général adjoint CFDT Cheminots sur BFMTV.

Entre 7.000 et 80.000 manifestants à Marseille

Il n'empêche, les manifestants étaient seulement 7000 à Marseille, selon la préfecture des Bouches-du-Rhône, contre 30.000 mardi et 12.000 le 11 février. Même la CGT, qui n'avait jamais dénombré moins de 100.000 participants dans la cité phocéenne, n'en a cette fois-ci revendiqué que 80.000.

Situation identique à Toulouse, où le cortège a rassemblé 10.000 personnes selon la préfecture, 45.000 selon les organisateurs, chiffres les plus faibles depuis le début de l'année dans la ville rose.

Idem à Saint-Étienne (2350 à 8000) et Strasbourg (1300 à 5000), mais aussi dans des villes moyennes comme Tarbes (2500 à 6000), Roanne (2000 à 4000), Arras (1400 à 2000), ou Montauban (1000 à 5000), entre autres.

Dans ce repli général, quelques villes affichent tout de même des scores légèrement supérieurs à ceux du 16 février, à l'instar de Perpignan (3800 à 8000) et Nice (2300 à 8000).

https://twitter.com/paul_louis_ Paul Louis Journaliste BFM Eco