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Conflit au Proche-Orient: Emmanuel Macron estime que l'UE a le "devoir" d'élargir les sanctions contre l'Iran

Le président de la République Emmanuel Macron, le 8 avril 2024 à l'Élysée.

Le président de la République Emmanuel Macron, le 8 avril 2024 à l'Élysée. - SARAH MEYSSONNIER / POOL / AFP

"Nous sommes favorables à ce qu'il y ait des sanctions qui puissent viser aussi l'ensemble de ceux qui aident à faire des missiles, des drones qui ont été utilisés lors de l'attaque de samedi à dimanche", a déclaré le président français.

Le président français Emmanuel Macron a jugé mercredi 17 avril qu'il était du "devoir" de l'Union européenne d'élargir le champ des sanctions visant l'Iran, après l'attaque contre Israël.

"Nous sommes favorables à ce qu'il y ait des sanctions qui puissent viser aussi l'ensemble de ceux qui aident à faire des missiles, des drones qui ont été utilisés lors de l'attaque de samedi à dimanche", a-t-il déclaré à Bruxelles, peu avant un sommet des Vingt-Sept. "Donc, notre devoir c'est d'élargir ces sanctions", a-t-il insisté, soulignant qu'il avait plaidé pour cette solution au cours du sommet virtuel du G7 dimanche.

De nouvelles sanctions contre l'Iran après son attaque contre Israël seront au menu des discussions du G7 des ministres des Affaires étrangères de mercredi soir à vendredi.

Bientôt des "sanctions coordonnées" contre l'Iran?

Les ministres, au premier rang desquels le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken, "parleront de la situation au Moyen-Orient, de ce qui s'est passé entre l'Iran et Israël, de la situation à Gaza et de la situation en mer Rouge", où les rebelles houthis soutenus par l'Iran perturbent le transport maritime, a annoncé le chef de la diplomatie italienne Antonio Tajani.

Dans le sillage de Washington, David Cameron a souhaité que les pays du G7 infligent des "sanctions coordonnées" à l'Iran, l'accusant d'être derrière "tellement d'activités malveillantes" dans la région.

Une hypothèse accueillie favorablement par le chef de la diplomatie de l'UE Josep Borrell, également présent au sommet du G7 en Italie: "L'idée est d'élargir le régime (de sanctions) existant contre les drones iraniens", a-t-il souligné mardi.

MC avec AFP