BFM Business
Economie et Social

Assurance chômage: Gabriel Attal veut "rouvrir le chantier" pour inciter à l'activité

Le Premier ministre Gabriel Attal veut "rouvrir le chantier" de l'assurance chômage pour inciter à l'activité.

Le Premier ministre Gabriel Attal veut "rouvrir le chantier" de l'assurance chômage pour inciter à l'activité. - Dimitar DILKOFF / AFP

Le Premier ministre annonce sa volonté de "rouvrir le chantier" de l'assurance chômage pour inciter à l'activité.

Le Premier ministre Gabriel Attal est favorable à ce qu'on "rouvre le chantier" de l'assurance chômage pour avoir "un modèle social qui incite davantage à l'activité".

"Les partenaires sociaux sont en négociation jusqu'à fin mars. Donc on fera le point dans les prochaines semaines. Moi, je suis favorable à ce qu'on puisse avancer sur cette question", a-t-il déclaré mardi sur RTL, en marge d'une visite qui doit durer toute la journée au Salon de l'agriculture.

Édouard Philippe, ancien Premier ministre du premier quinquennat d'Emmanuel Macron, a regretté lundi que la France "ne réforme pas grand chose", dans un entretien à L'Opinion où il s'inquiète de l'état des finances publiques et appelle à considérer la dette comme une "obsession politique".

"Je le rejoins totalement dans le fait que c'est évidemment une priorité de réduire nos déficits", a répondu Gabriel Attal, en marge d'une visite qui doit durer toute la journée au Salon de l'agriculture.

Inciter à la reprise d'emploi

A cette fin, Gabriel Attal a confirmé être favorable "à rouvrir le chantier" de l'assurance chômage du fait du ralentissement économique qui devrait creuser les dépenses et ralentir les recettes. Le Premier ministre estime également qu'il y a "une attente des Français pour avoir un modèle social qui incite à la reprise d'emploi".

"Les partenaires sociaux sont en négociation jusqu'à fin mars. Donc on fera le point dans les prochaines semaines. Moi, je suis favorable à ce qu'on puisse avancer sur cette question", a-t-il affirmé.

Dans le JDD dimanche, Gabriel Attal s'était fait plus précis. "On est passé de 24 mois à 18 mois de durée d'indemnisation, on peut encore la réduire. On peut aussi accentuer la dégressivité des allocations, cela fera partie des discussions", avait-il indiqué.

PS avec AFP