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Sibeth Ndiaye: le gouvernement "favorable" à la fusion Fiat-Renault mais attend de "voir les conditions"

L'État actionnaire est, sur le principe, favorable à une fusion entre le constructeur automobile français et le groupe italo-américain, selon la porte-parole du gouvernement. Mais tout dépendra des conditions de ce projet.

La naissance d'un nouveau géant de l'automobile se prépare. Ce lundi, l'italo-américain Fiat-Chrysler a présenté un projet de fusion à son concurrent français Renault. Il consiste en la création d'un nouveau groupe détenu à parts égales par les deux constructeurs. 

Qu'en pense l'État français, actionnaire à 15,01% de la marque au losange? "Nous accueillons de manière assez favorable" cette fusion, a déclaré sur BFMTV-RMC ce lundi la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye, précisant toutefois que l'exécutif attend de "voir dans quelles conditions tout cela va se réaliser".

"Il faut que les conditions dans lesquelles se réalise cette fusion soient à la fois favorables au développement économique de Renault, à son développement industriel et évidemment aux salariés de Renault", a précisé Sibeth Ndiaye.

Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a rencontré en fin de semaine dernière le patron de Renault, Jean-Dominique Senard, pour échanger sur le rapprochement entre les deux constructeurs.

La secrétaire d'État a affirmé que le gouvernement "encourage" sur le principe la fusion entre deux entreprises européennes:

Cela "témoigne de notre capacité à répondre aux enjeux de souveraineté économique européenne et française dans un contexte de mondialisation, où on a de très grandes entreprises, des géants, qui se sont construits en-dehors de l’Europe et aujourd’hui on a besoin que des géants se construisent en Europe.
Jean-Christophe Catalon