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Finances publiques: Bruno Le Maire "très serein" avant les décisions des agences de notation

À partir de vendredi, les trois principales agences de notation vont dévoiler la mise à jour de leur note pour la France. Avec le dérapage du déficit public, des dégradations sont possibles. Mais Bruno Le Maire n'est pas inquiet.

Cette année encore, la France espère échapper à la sanction. Les décisions des agences de notation, qui pourraient dégrader la note de la France après le récent dérapage des finances publiques, sont attendues à partir de vendredi. Mais Bruno Le Maire l'assure, il est "très serein".

"Les agences de notation font leur travail, je fais mon travail de ministre de l'Économie et des Finances qui consiste à retablir les comptes publics et à atteindre les 3% de déficit en 2027", explique-t-il au micro de BFM Business.

Fitch et Moody’s ouvrent le bal vendredi et diront si elles dégradent la note de la France, ce qui pourrait avoir un effet sur les marchés et les taux d’emprunt du pays, même si les conséquences sont à relativiser. Fin mai, ce sera au tour de Standard and Poor’s. Les trois agences accordent respectivement les notes "AA-", "Aa2" et "AA" à la France.

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Est-ce pour cela que Bercy présente son plan de simplification ce mercredi? "Stricte coïncidence", répond Bruno Le Maire.

"Il n'y a qu'un seul plan"

Les résultats économiques de la France, avec une croissance plus faible que prévu et donc un déficit plus élevé, ont envoyé un mauvais signal. Dans ce contexte, le gouvernement a annoncé 20 milliards d'euros d'économies et promet de rétablir les finances publiques.

Bruno Le Maire a redit l'objectif de repasser sous les 3% de déficit public en 2027. Interrogé sur un possible plan B ou C face à cet objectif ambitieux, le ministre a fait part de sa détermination.

"Il n'y a qu'un seul plan, c'est le plan de rétablissement des finances publiques."

Pour cela, il compte sur "une stratégie sereine et ferme, des réformes structurelles qu'il faut poursuivre, comme l'indemnisation des chômeurs ou la simplification, une réduction des dépenses indispensable et la poursuite du plein emploi et de l'activité".

Marine Cardot