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Assurance chômage: le Medef suspend à son tour sa participation à la négociation

Le Medef "suspend sa participation à la négociation sur l'assurance chômage", a-t-il annoncé ce lundi, en attendant "une clarification du gouvernement" sur le bonus-malus sur les contrats courts.

Le Medef "suspend sa participation à la négociation sur l'assurance chômage", a-t-il annoncé ce lundi, en attendant "une clarification du gouvernement" sur le bonus-malus sur les contrats courts. - Eric Piermont-AFP

Le Medef "suspend sa participation à la négociation sur l'assurance chômage", en attendant "une clarification du gouvernement" sur le bonus-malus sur les contrats courts. Quelques heures plus tôt, ce même motif avait été invoqué par la CPME pour suspendre sa participation.

Le Medef "suspend sa participation à la négociation sur l'assurance chômage", a-t-il annoncé ce lundi, en attendant "une clarification du gouvernement" sur le bonus-malus sur les contrats courts, qui avait déjà suscité la suspension de la participation de la CPME un peu plus tôt.

"Le Président de la République vient d'intervenir publiquement, semblant indiquer que le bonus-malus se mettra en place et ce, quel que soit le résultat de la négociation", a regretté le Medef qui devait présenter jeudi prochain aux organisations syndicales ses propositions sur la question des contrats courts.

Pour le patronat, le bonus-malus nuirait à l'activité

Pour les organisation patronales, l'instauration dde ce bonus-malus serait notamment "un frein à l'activité" car "les entreprises refuseraient des commandes pour ne pas avoir à embaucher des contrats courts"; il "fragiliserait les entreprises en difficulté" qui doivent licencier; il "pénaliserait les PME" dont "l'activité est plus volatile que les grandes entreprises".

En début de journée, ce lundi, Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, avait prévenu, sur l'antenne de BFMTV: "Le patronat portera la responsabilité de l'échec" de la négociation sur la réforme de l'assurance chômage s'il persiste à refuser tout mécanisme de "bonus-malus" pour freiner le recours aux contrats courts.

"Soit on a une séance de négociation, cette semaine, telle qu'elle est prévue (jeudi), et on discute, y compris de la façon dont on responsabilise les employeurs dans l'utilisation de ces contrats courts, soit le patronat portera la responsabilité de l'échec de ces négociations", avait-il affirmé.

Frédéric Bergé avec AFP