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Finances publiques

Les coûts de déplacement d'un "président normal"

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François Hollande avait promis aux Français qu’il serait un "président normal". Dès son premier déplacement pour Bruxelles hier, il a joint à la parole les actes, prenant le train plutôt que l'avion.

Gare du Nord, ce mercredi, François Hollande part pour Bruxelles, entouré par son service de sécurité mais presque comme un passager ordinaire. Jusque dans l’organisation de ses déplacements, il veut se démarquer de son prédécesseur Nicolas Sarkozy qui préférait l’avion pour ses visites en France ou à l’étranger. À l’époque, les moyens aériens mobilisés par l’Élysée pour les réunions mensuelles du Conseil européen : un Airbus A330 et un Falcon 7X avait été dénoncé par René Dosière, auteur de plusieurs rapport sur le budget de la Présidence de la République.

Déminage intégral

René Dosière estime que la facture de ce premier voyage officiel à Bruxelles était hier 30 fois moins élevée, autour de 2.000 euros. François Hollande était accompagné d’une dizaine de conseillers : la délégation partageait le compartiment avec d’autres passagers. Unique précaution de sécurité prise par l’Élysée le déminage intégral du train avant son départ en gare. Aucun avion de la République n’a été mobilisé pour rentrer à Paris, le chef de l’Etat a fait le trajet en voiture, dans la nuit.