BFM Business
Conso

Négociations: "pas de baisse généralisée en 2024", préviennent les industriels de l'agroalimentaire

Sur RTL, Jean-Philippe André, président de l'Association Nationale des Industries Alimentaires (ANIA) estime que les premiers accords signés avec la grande distribution déboucheront sur des hausses de prix comprises entre 0 et 3%.

Les négociations entre les enseignes de supermarchés et une partie de leurs fournisseurs de l'agro-industrie se sont achevées lundi soir. Étaient concernées les entreprises réalisant moins de 350 millions d'euros de chiffre d'affaires.

Doit-on s'attendre à des baisses de prix dans les mois à venir. Pas vraiment. Mais selon Jean-Philippe André, président de l'Association Nationale des Industries Alimentaires (ANIA), "la déflation est en route".

Votre morning d'actu autour d'Apolline de Malherbe, chaque matin entre 6h30 et 9h. Un journal complet toutes les demi-heures pour bien attaquer la journée, de l'approfondissement avec Nicols Poincaré et Emmanuel Lechypre, de l'engagement auprès de nos auditeurs avec Amélie Rosique et son équipe de RMC s'engage avec vous, de l'humour à 7h20 et 8h20 avec Arnaud Demanche, la participation active de nos auditeurs au 3216, et des interviews incisive à 7h10, 7h40 et 8h10. Enfin, le rendez vous politique incontournable entre 8h30 et 9h avec le Face à Face d'Apolline de Malherbe. Appoline matin c'est votre réflexe info et notre plaisir quotidien !
Lechypre d’affaires : Négociations commerciales, le souhait des industriels - 15/01
0:57

Sur RTL ce mardi, le responsable annonce que ces négociations devraient déboucher sur des hausses de prix comprises entre "0 et et 2-3%" cette année alors que le secteur réclamait en moyenne des hausses de 3 à 4%.

Des hausses de prix encore sensibles

"Les hausses seront différentes entre les marchés et les matières premières qui seront traitées", précise Jean-Philippe André. Et de prévenir qu'"en 2024, il n'y aura pas de baisse généralisée des prix (...) mais le niveau de hausse n'aura plus rien à voir avec ce qu'on a vécu".

"Il ne faut pas s'imaginer que du jour au lendemain, les prix vont baisser", résume Jean-Philippe André.

Pour se justifier, Jean-Philippe André met en avant des hausses de prix encore sensibles pour certaines matières premières comme "le sucre, le riz, l'orange" mais aussi "l'énergie qui reste haute".

Du côté des relations tendues entre les distributeurs et les producteurs qui se sont traduites par exemple par des campagnes de déréférencement et de "name & shame", le responsable souhaite calmer le jeu.

"On a besoin d'eux, il faut travailler ensemble, notamment pour protéger notre souveraineté alimentaire. Je rappelle que 30% des aliments consommés en France sont achetés à l'extérieur".

Olivier Chicheportiche Journaliste BFM Business