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Malgré l'inflation, les Français comptent garder le même budget de Noël que l'an dernier

Plus de six Français sur dix comptent allouer le même budget cette année qu'en 2021 à leurs achats de Noël.

Du foie gras à la bûche en passant par les jouets, les fêtes de Noël coûteront plus chères cette année. Mais les Français ne veulent pas laisser l'inflation (trop) assombrir le 25 décembre: selon une étude du panéliste NielsenIQ, 64% des Français comptent allouer cette année le même budget qu'en 2021 à leurs achats de Noël. Seule une personne sur quatre (26%) prévoit de baisser ses dépenses et une personne interrogée sur dix (11%) compte toutefois les augmenter. La majeure partie de ce budget sera attribué aux cadeaux (46%) et au repas (30%).

Les dépenses envisagées par les Français à Noël selon une étude du panéliste NielsenIQ.
Les dépenses envisagées par les Français à Noël selon une étude du panéliste NielsenIQ. © NielsenIQ

L'inflation déteint également sur les comportements d'achats. Selon l'étude, 22% des Français ont déjà commencé leurs achats de Noël depuis la mi-octobre (contre 14% en 2021) – ce chiffre grimpe à 25% lorsque l'on interroge les familles avec enfants – et ils ne sont que 14% à vouloir attendre la dernière minute cette année (contre 21% en 2021). Les Français sont aussi très attentifs aux bonnes affaires: un tiers d'entre eux mise sur le Black Friday pour acheter des cadeaux en avance et 38% prévoient de scruter les promotions spéciales Noël dans les magasins.

Profiter de Noël avec ses proches

Pour une majorité de Français, Noël reste une célébration incontournable pour se retrouver en famille ou entre amis autour d'un repas. Près de six personnes sur dix (57%) jugent que la chose la plus importante est de fêter Noël avec ses proches ou de profiter du moment présent, en dépit de la hausse des prix. Certains se montrent tout de même précautionneux et estiment que la chose la plus importante cette année est de réduire les dépenses (12%), de diminuer leur consommation d'énergie ou de carburant (6%)… ou de respecter les mesures sanitaires (4%).

Jérémy Bruno Journaliste BFMTV