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Jouéclub: "On a 20% de stocks en plus dans les magasins" pour éviter des pénuries à Noël

L'enseigne spécialisée Jouéclub dispose actuellement de 20% de stocks de jouets supplémentaires par rapport à l'an dernier, a expliqué son PDG Jacques Baudoz, invité de Good Morning Business.

Y-aura-t-il assez de jouets dans les rayons avant les fêtes de fin d'année? C'est la question qui se pose de plus en plus alors que la pénurie de matières premières entraîne hausse des prix et ruptures de stock.

Face à cette situation, le PDG de Jouéclub, Jacques Baudoz, s'est montré plutôt rassurant ce mardi matin:

"On a commencé il y a un an, on a anticipé un certain nombre de problèmes liés au Covid et on a anticipé les livraisons. Par rapport à la même date l'année dernière, on a environ 20% de stocks en plus dans les magasins", a souligné le dirigeant, invité de Good Morning Business.

Quid du coût des produits?

"Les fabricants sont venus nous voir en nous disant 'les prix vont augmenter'. Mais tous les fabricants n'ont pas augmenté car certains sont européens, par exemple Lego. Environ 40% de nos approvisionnements proviennent d'Europe. Donc nous avons bataillé avec eux pour pouvoir maintenir les prix et avoir une relative stabilité des prix pour cette fin d'année. On a toujours eu cette politique de dire, les prix on les maintient jusqu'à Noël."

La semaine dernière, Romain Mulliez, président de PicWicToys et co-président de la Fédération des Commerces spécialistes des jouets et des produits de l'enfant, avait de son côté dénoncé les prix pratiqués par les armateurs pour acheminer les produits d'Asie vers l'Europe, se montrant aussi rassurant sur la capacité de son enseigne à se fournir:

"Il y aura quelques pénuries de jouets à Noël, un peu plus que les autres années mais il y aura des jouets pour les enfants. Il n'y aura pas de problème de quantité de jouets au global", avait-il rassuré.

Au-delà de la question des matières premières, il avait surtout pointé l'envolée des prix du fret maritime: "Le vrai problème qui pèse beaucoup plus, c'est que nous avons des produits qui ont pu être fabriqués, qui en grande partie viennent d'Asie, mais qui ne pourront pas payer leur transport", avait-t-il déploré.

J.B.