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Hermès revisite ses carrés…. pour les hommes

Pour son défilé masculin de l'été 2019, Hermès a fait porter à ses mannequins hommes des carrés de soie unis.

Pour son défilé masculin de l'été 2019, Hermès a fait porter à ses mannequins hommes des carrés de soie unis. - Hermès

Le sellier de luxe revisite ses iconiques carrés pour qu’ils intègrent le vestiaire masculin cet été. Des foulards imprimés transformés en vestes ou des carrés de couleurs vives unies pour ces messieurs.

La maison de luxe française Hermès a revisité ses emblématiques carrés de soie dans un vestiaire masculin nonchalant pour l'été 2020. Les mannequins chaussés de sandales ont traversé d'un pas léger la cour du Mobilier national à Paris devant des invités assis sur des chaises et fauteuils dépareillés "à restaurer".

Nombre d'entre eux ont porté un foulard de couleur vive unie au cou, alors que des carrés, en version originale ou surteints, ont été réinterprétés en compositions décomplexées sur des vestes et des chemises. La nonchalance estivale se traduit en coupes amples, matières fluides et couleurs toniques- menthe, prune, rose bubble gum - qui viennent raviver sable, rouille ou tabac. 

Un été coton et cachemire

Invitant au voyage, les cabas sont très grands, pour une soirée d'été fraîche sont prévus des blousons en agneau, parkas à carreaux en matière déperlante ou coupe-vent en coton côtelé. Les pulls et cardigans oversize sont en coton et cachemire de même que T-shirts et débardeurs.

C'est la deuxième fois que le défilé se déroulait dans les locaux du Mobilier national, une institution chargée de l'ameublement des résidences présidentielles et de la valorisation du patrimoine qui a été critiquée pour sa mauvaise gestion en février dans un rapport au vitriol de la Cour des comptes.

Dans l'immense espace Perret, où se déroulent les défilés Hermès, sont exposés des meubles raffinés du 18e siècle à aujourd'hui, notamment un fauteuil où chaque signataire du traité de Versailles s'était assis, ainsi que les bureaux de François Mitterrand et Valéry Giscard d'Estaing.

NG avec AFP