Gaz, impôt...Ce qui change au 1er décembre
> Prix du gaz
Les tarifs réglementés vont à nouveau augmenter au 1er décembre. La hausse se limitera à 0,1% pour les clients qui utilisent le gaz pour la cuisson et 0,3% pour ceux qui en font un double usage (cuisson et eau chaude). En revanche, pour les foyers qui se chauffent au gaz, la hausse est plus sensible: +0,6%.
Environ quatre millions de particuliers disposent encore d'un contrat de gaz dont les tarifs sont réglementés. Ces contrats sont commercialisés par le fournisseur historique Engie, l'ancien GDF Suez.
> Renouveler le taux de prélèvement à la source
Cette formalité concerne les contribuables qui ont modifié eux-mêmes leur taux au cours de l’année en raison d'une variation de leurs revenus (à la hausse ou à la baisse) et qui souhaitent conserver ce taux en 2020. Ils ont jusqu'au 7 décembre pour informer l’administration fiscale s’ils pensent que leurs revenus ne vont pas à nouveau évoluer. Sans cela, ce sera le taux calculé en septembre à partir de la déclaration des revenus 2018 qui s’appliquera à partir de janvier.
> Corriger des erreurs sur sa déclaration de revenus
Il est possible d'effectuer des corrections sur sa déclarations de revenus en ligne jusqu'au 17 décembre. Si ces modifications conduisent à une diminution ou une augmentation du montant à verser, un nouvel avis d'impôt sera envoyé.
> Moduler son avance de crédit sur impôt
Les personnes qui emploient une aide à domicile ou bien qui effectuent des dons récurrents ont droit à un crédit d'impôt, et de ce fait peuvent recevoir une avance de crédit s'élevant à 60% du montant. Le versement se fait le 1er janvier.
Si vos dépenses ont baissé, il vous est possible de moduler ou de refuser ce crédit d'impôt pour éviter d'avoir à rembourser ces sommes plus tard. La demande doit être faite sur le site impots.gouv avant le 5 décembre.
>Accident du travail
Les procédures de déclaration et de reconnaissance des accidents du travail évoluent. Le salarié n'est plus obligé de prévenir par lettre recommandée son employeur qu'il a été victime d'un accident. Le règlement exige seulement un "moyen conférant date certaine à sa réception"
De son côté, l'employeur n'a plus que dix jours à compter de la déclaration d'arrêt de travail pour formuler ses doutes sur la nature professionnelle de l'accident. avant aucun délai n'était prévu pour la contestation.