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APLD: le dispositif anti-licenciements du gouvernement ne prend pas

Un mécanicien assemble un vélo électrique dans l'usine de Moustache Bikes, à Thaon-les-Vosges (Vosges), le 28 août 2020.

Un mécanicien assemble un vélo électrique dans l'usine de Moustache Bikes, à Thaon-les-Vosges (Vosges), le 28 août 2020. - JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN © 2019 AFP

L'activité partielle de longue durée devait permettre aux entreprises en difficulté de maintenir l'emploi. Mais les accords se font rares.

C'est l'arme anti-licenciements du gouvernement et pour l'instant, le dispositif ne prend pas. Dans les branches, seuls deux accords ont été signés: dans la métallurgie et le numérique.

Quant aux accords d'entreprises, ils se comptent sur les doigts de la main, c'est bien trop peu nous dit un haut responsable syndical. D'autant qu'en face, les Plans de sauvegarde de l'emploi, eux, se multiplient: 345 depuis mars.

Le gouvernement a revu sa copie

Une situation qui commence à inquiéter, à tel point que le gouvernement a revu sa copie. Pour inciter les entreprises à négocier rapidement, ils avaient prévu de durcir les règles du chomage partiel et d'augmenter le reste à charge pour les entreprises passés le 1er octobre. Un durcissement qui a finalement été abandonné.

Pour le gouvernement, ce n'est qu'une question de temps, les entreprises vont finir par se saisir du dispositif. Les syndicats eux, font monter la pression. Ce mercrei encore, Laurent Berger le patron de la CFDT a insisté pour qu'Airbus négocie d'abord un accord de chomage partiel longue durée avant d'annoncer des licenciements secs.

Caroline Morisseau avec OC