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Plus de la moitié des projets cryptos lancés ces 10 dernières années sont morts

Sur 24.000 cryptos cotées sur CoinGecko depuis 10 ans, 14.000 sont désormais éteintes.

Le secteur des cryptos commence à ressembler à un vaste cimetière. Un nombre incroyable de projets cryptos sont morts. Plus de la moitié des projets lancés depuis 2014 sont désormais inactifs, selon les données de Coingecko.

Coingecko est présent sur ce marché depuis ses tout débuts et a coté quasiment tout ce que la planète a connu de projets cryptos. Si le gros du marché s’est resserré autour d’une dizaine de grosses capitalisations (bitcoin, ether, USDC, USDT, etc.). Parmi les autres, beaucoup sont morts. Sur 24.000 cryptos cotées sur Coingecko depuis 10 ans, 14.000 sont désormais éteintes. Autrement dit, elles n'ont plus aucune activité commerciale autour d’elles.

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Un grand coup de ménage pendant l'hiver crypto

Certes, les premières années, on en était aux balbutiements de ce secteur. Il y avait des projets de partout, des plus solides aux plus farfelus. On peut citer le dogecoin, qui était une blague à l’origine... devenue une crypto éminemment sérieuse avec le soutien d’un certain Elon Musk. Mais beaucoup d'autres projets ont fait long feu. En fait l’essentiel de cette épuration a eu lieu après la très forte hausse et la spéculation autour du bitcoin en 2021. Énormément de projets sont nés pour tenter de profiter de cette vague positive et la grande majorité n’a pas tenu après la correction qui a suivi ("l’hiver crypto").

Sans parler des cryptos frauduleuses. Une étude de Solidus Labs a démontré que plus de 80.000 crypto-arnaques avaient eu lieu à cette période-là. Du coup, plus de 7.000 projets ont été anéantis sur cette période de temps. Rien que ça, ça représente plus de la moitié des projets cryptos éteints depuis 10 ans. Le marché s’est par la suite assaini, avec l’année dernière seulement 300 cryptos "décédées", le plus faible nombre depuis 2017. Preuve qu’on est sans doute reparti sur des fondamentaux un peu plus sains et des projets réellement solides désormais.

Par Antoine Larigaudrie, édité par JLD