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Il y a de moins en moins de bitcoins et d'ethers disponibles sur les bourses cryptos

La masse de bitcoins et d’ethers sur les plateformes d'échange de cryptomonnaies a chuté au mois de juin, révèle Goldman Sachs.

Mardi, BFM Crypto évoquait le cas de ces investisseurs qui ont parié sur une augmentation de l'ether au cours des prochains mois, à l'instar de ce trader qui a investi 10 millions de dollars dans cette cryptomonnaie. Le marché des cryptomonnaies fait aussi face à une raréfaction des actifs, souligne la célèbre banque américaine Goldman Sachs dans une étude.

Les analystes de la banque notent que la masse de bitcoins et d’ethers disponibles sur les plateformes d'échange de cryptomonnaies diminue sensiblement. De fait, l'offre de bitcoins disponibles a chuté de 4% sur le mois de juin (au plus bas depuis novembre 2020) et de 5,8% pour l’ether (au plus bas depuis mai 2018).

"Les principales bourses cryptos sont confrontées à des vents contraires réglementaires qui mettent les investisseurs en alerte, les cyber-attaques et les vols continuent d'être une préoccupation sur les marchés cryptographiques, soulignant la préférence des détenteurs d'actifs pour l'autodétention", pointe le rapport consulté par CoinDesk.

Pour rappel, début juin, le gendarme boursier américain, la SEC, a assigné en justice les deux géants des cryptomonnaies Coinbase et Binance. Face à la peur d'un nouveau scandale du type FTX, les utilisateurs désertent donc les plateformes d'échange en préférant la détention en propre sur des portefeuilles cryptos ("hot" ou "cold" wallet du type Ledger, NDLR).

Par ailleurs, depuis la mise à jour de la blockchain Ethereum en septembre dernier, baptisée The Merge, "la possibilité de retirer de l'éther 'staké' a conduit les investisseurs à préférer 'staker' l'éther, plutôt que de le détenir passivement sur les échanges", pointe le rapport. Pour rappel, cela devient plus rentable de "staker" ("déposer") ses ethers sur la blockchain pour obtenir du rendement, plutôt que de les laisser dormir sur des plateformes… au risque par ailleurs de les perdre en cas de faillite !

Antoine Larigaudrie