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Hong Kong approuve ses premiers ETF bitcoin et ether spot

Le régulateur hongkongais a approuvé 4 dossiers d'ETF bitcoin et ether spot ce lundi, dans une stratégie de devenir un hub mondial des cryptos.

Ce lundi 15 avril, la Securities and Futures Commission de Hong Kong (le régulateur honkongais) a approuvé quatre dossiers d'ETF bitcoin et ether spot. L'un des plus grands gestionnaires d'actifs honkongais, China Asset Management, a ainsi reçu l'autorisation de lancer ce type de produit financiers, ainsi que Harvest Global Investments, Bosera Asset Management et HashKey Capital, rapporte The Block.

Pour rappel, un ETF (ou Exchange Traded Funds) est un fonds indiciel se négociant en Bourse qui suit l'évolution d'un indice boursier (ou d'un ou de plusieurs actifs financiers ou physiques, comme l'or) en répliquant la hausse comme la baisse du cours de cet indice (ou de ces actifs).

Plaque tournante des cryptos

L'introduction de ces ETF "offre non seulement aux investisseurs de nouvelles opportunités d'allocation d'actifs, mais renforce également le statut de Hong Kong en tant que centre financier international et plaque tournante des cryptos", souligne Bosera Asset Management dans un communiqué.

Cette approbation a lieu trois mois après les premières autorisations d'ETF bitcoin spot aux États-Unis. Elle s'inscrit dans une stratégie générale de Hong Kong de devenir un hub mondial des cryptos, contrairement à son voisin chinois. Pour rappel, en juin dernier, Hong Kong a introduit un cadre règlementaire permettant aux bourses cryptos d'obtenir des licences pour opérer sur place.

Pour rappel, le 10 janvier, le gendarme boursier américain (la SEC) a autorisé 11 ETF bitcoin spot, proposés notamment par des gestionnaires d'actifs comme Blackrock et Fidelity. Contrairement au régulateur hongkongais, la SEC devrait se prononcer sur les dossiers d'ETF ether spot au mois de mai. À ce jour, plusieurs avis divergent: d'un côté, Jan van Eck, le patron de Vaneck, pense que son dossier d'ETF ether spot "sera probablement rejeté", tandis que Larry Fink, le patron de Blackrock, est beaucoup plus confiant.

Pauline Armandet