BFM Côte d'Azur
Cote dAzur

Procès de l'attentat de Nice: des rires entendus dans la salle de la famille du terroriste, les parties civiles "abasourdies"

Des rires auraient été entendus dans la salle des témoins réservée à la famille du terroriste, lors du procès de l'attentat de Nice. Les parties civiles demandent des sanctions.

"Ça nous a tous choqués". Alors que le procès de l'attentat de Nice se poursuit devant la cour d'assises spéciale à Paris, la journée de jeudi a notamment été marquée par une déclaration du cousin de Mohamed Lahouaiej Bouhlel, auteur de l'attaque.

Celui-ci a déclaré avoir entendu des rires dans la salle des témoins réservée à la famille du terroriste, qui avait fait 86 morts et plus de 400 blessés en 2016 au volant d'un camion-bélier sur la Promenade des Anglais avant d'être abattu par la police.

"C'est une insulte"

Des rires qui ont choqué les parties civiles. "Pour nous c'est une insulte, c'est insupportable", a commenté Alain Dariste, partie civile et co-président de l'association de victimes Promenade des anges. D'autant que ces rires détonnent avec leur comportement à la barre, selon lui.

"Lors de leur audition ils faisaient semblant de ne pas comprendre, ils étaient à coté de la plaque, ils ne répondaient pas, ils étaient dubitatifs, ils ne savaient rien, au courant de rien, limite on ne savait pas [...] alors je me demande s'ils en savent plus que ce qu'ils veulent en dire".

Des sanctions?

Face à ce comportement qui les a "abasourdies", certaines parties civiles demandent que les responsables soient sanctionnés.

"On aimerait savoir s'il peut y avoir des sanctions, parce que c'est inadmissible, ça nous a tous choqués, ça nous a tous meurtris" a encore martelé Alain Dariste.

Le procès doit se poursuivre jusqu'au 16 décembre à Paris.

Emilie Roussey