Nice: entre 400 et 600 manifestants dans la rue à l'occasion du 1er-Mai

Le défilé du 1er-Mai a moins rassemblé que l'an dernier dans les rues de Nice. Ce mercredi, entre 400 et 600 manifestants ont défilé.

Ce mercredi 1er mai, des manifestants ont participé au traditionnel défilé de la Fête du travail, même s'ils étaient moins nombreux qu'en 2023, année marquée par la mobilisation contre la réforme des retraites. Entre 400, selon la préfecture et 600 personnes, selon la CGT, se sont mobilisées à Nice.

"Une étape parmi d'autres"

"C'est une manifestation réussie, on est passé à travers les gouttes donc positivons et disons que ce n'était qu'une étape parmi d'autres mobilisations dans les prochaines semaines", indique Céline Petit, secrétaire général de l'union départementale CGT dans les Alpes-Maritimes.

Parmi les manifestants, Augustin Jarc est étudiant en économie et représentant du syndicat Front populaire étudiant. Il est venu dénoncer la précarité qui touche les jeunes: "On a à peine de quoi se payer un loyer, avec l'inflation qui monte, on a un budget nourriture qui ne fait que grossir".

Florence Guitton, elle, est ingénieure d'étude au CNRS et pointe du doigt des conditions de travail difficile ainsi qu'un manque de revalorisation salariale.

"On est payé en fonction d'un point d'indice et il est gelé (...) On travaille plus d'un mois gratuitement par rapport à l'inflation", déplore-t-elle au micro de BFM Nice Côte d'Azur.

Enseignants et personnels de santé dans le cortège

Dans le cortège, de nombreux enseignants sont venus dénoncer des classes surchargées et la difficulté d'exercer leur métier dans de bonnes conditions. "Ils sont complètement hors-sol", lance Jean-Paul Clot, secrétaire départemental du Snes-FSU, à l'adresse du gouvernement.

Stéphane Gauberti, secrétaire général CGT au CHU de Nice, est lui venu regretter le manque de moyens dans la santé "pour que la situation s'améliore". Il demande la revalorisation du point d'indice afin de redonner de l'attractivité à la profession en milieu hospitalier. "Les salaires ne sont pas à la hauteur des missions que l'on effectue", affirme Stéphane Gauberti à BFM Nice Côte d'Azur.

Selon la préfecture des Alpes-Maritimes, 70 manifestants étaient aussi présents à Grasse, 50 à Cannes et 40 à Antibes. La CGT annonce d'autres mobilisations durant le mois de mai, notamment pendant le Festival de Cannes.

Claudia Olivier avec Amaury Tremblay