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Métropole de Nice: un pass transports gratuit de trois mois offert aux réfugiés ukrainiens

Un tram à Nice (illustration)

Un tram à Nice (illustration) - Valéry Hache - AFP

Ce titre sera accessible aux exilés "pris en charge ou accompagnés par les CCAS des communes membres ou par la Maison pour l’Accueil des Victimes de la ville de Nice" à compter de lundi.

La métropole de Nice amplifie son dispositif d'aide aux réfugiés ukrainiens, contraints à l'exil par l'invasion de l'armée russe. Après avoir distribué des carnets offrant dix voyages en transports en commun, la collectivité leur propose désormais un pass gratuit valable pendant trois mois.

Ce titre sera accessible aux exilés "pris en charge ou accompagnés par les CCAS des communes membres ou par la Maison pour l’Accueil des Victimes de la ville de Nice", est-il précisé dans le communiqué de la métropole.

Les personnes éligibles pourront en faire la demande à la Maison d'Accueil pour les victimes à compter de lundi.

Un guichet unique

"La métropole pourra également prendre en charge le transport occasionnel des réfugiés ukrainiens dans différents lieux de la métropole Nice Côte d’Azur notamment pour les enfants qui ne pourraient emprunter les lignes régulières du réseau Lignes d’Azur pour se rendre à l’école par exemple", est-il écrit.

Dans le même temps, la métropole maintient sa collecte de médicaments, d'aliments pour bébés, de produits d'hygiène et de dons en numéraire, ainsi que son guichet unique, destiné à "répondre aux principales demandes des réfugiés". Que ce soit en matière juridique, de logement, d'accompagnement psychologique, de scolarisation, d'aide médicale, etc.

Invité de BFMTV jeudi, Renaud Muselier estimait à 1200 le nombre d'exilés ukrainiens accueillis en Provence-Alpes-Côte d'Azur, région dont il a la charge. Un total amené à se démultiplier dans les prochains jours, alors que les assauts russes s'intensifient autour des villes majeures.

Dimanche dernier, quelque 300 Niçois ont participé à un rassemblement en soutien au peuple ukrainien sur la place Garibaldi.

Florian Bouhot Journaliste BFM Régions