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Le Sud-Est en alerte pollution aux particules fines après le passage du nuage de sable du Sahara

Un nuage de sable venu du Sahara s'est déplace sur le Sud-Est de la France, ce samedi 30 mars.

Un nuage de sable venu du Sahara s'est déplace sur le Sud-Est de la France, ce samedi 30 mars. - Thomas Blanchard/X

"Le seuil d'alerte" a été dépassé samedi 30 mars dans toute la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, a indiqué la préfecture.

Le sud-est de la France est touché ce samedi 30 mars par un épisode de pollution aux particules fines en raison du passage d'un nuage de sable du Sahara, ont annoncé les préfectures de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur (Paca) et de l'Hérault.

"Le seuil d'alerte" a été dépassé samedi dans toute la région Paca mais aussi dans l'Hérault et le Gard. Cette situation devrait perdurer toute la journée avant de refluer dimanche en raison d'orages prévus dans le sud de la France.

"Le passage d'une masse d'air chargée en particules désertiques est observé depuis vendredi et se poursuit aujourd'hui samedi sur une grande partie du littoral méditerranéen.

Les efforts intenses déconseillés

Ces particules s'ajoutent aux embruns marins, formés par les conditions météorologiques très venteuses sur le littoral. Ces phénomènes naturels entraînent une hausse importante des concentrations de PM10", a précisé la préfecture de l'Hérault dans un communiqué.

De son côté, la préfecture du Rhône indique qu'un "épisode de pollution de l'air causé principalement par un nuage de poussière désertique est en cours dans le secteur des Côteaux du Lyonnais et dans le bassin lyonnais / nord-Isère. La préfète active le niveau information-recommandation".

Cette procédure d'alerte à la pollution aux particules fines avait été déclenchée dès vendredi pour la Corse, qui prévoyait la persistance de l'épisode pour tout le week-end. Durant ce type de phénomène, en particulier en cas de gêne respiratoire ou cardiaque, il est recommandé "d'éviter les efforts intenses" et plus généralement de limiter les émissions d'origine automobile, industrielle, artisanale et domestique, de privilégier les modes de déplacement non polluants et les sorties brèves, et enfin de réduire les activités physiques et sportives intenses.

M.B. avec AFP