Cirque Zavatta à Nice: les circassiens annoncent un départ d'ici "lundi ou mardi soir"

Malgré la décision de justice, le cirque a donné une représentation ce samedi après-midi, et une autre est prévue demain. Selon Franck Zavatta, les circassiens s'apprêtent toutefois à démonter dimanche, pour partir le lendemain ou le surlendemain.

"On a plutôt de bonnes nouvelles". Après une représentation du cirque Zavatta ce samedi après-midi, et malgré la décision de justice enjoignant les circassiens à partir d'ici 19 heures du terrain de la métropole, Franck Zavatta a annoncé à BFM Nice Côte d'Azur son intention d'"essayer de maintenir le spectacle" de dimanche.

Le gérant du cirque a également expliqué que le démontage allait commencer après la représentation, dimanche en fin d'après-midi.

"La réunion [avec le préfet, ndlr] est prévue lundi matin. Si tout se passe bien, on continue à démonter et on devrait partir d'ici lundi soir ou mardi", a-t-il ajouté.

Une réunion prévue lundi

Une réunion est prévue ce lundi à la préfecture pour essayer de trouver une solution de repli. Selon nos informations, elle est envisagée à l'est du département des Alpes-Maritimes.

"Pour nous, le spectacle continue. On va assurer notre représentation de ce samedi et certainement celle de dimanche", avait affirmé Franck Muller, alias John Zavatta, à BFM Nice Côte d'Azur vendredi.

La représentation de samedi s'est tenue sous l'oeil des policiers municipaux. Le maire de Nice, Christian Estrosi, Anthony Borré, premier adjoint au maire de Nice, et le préfet des Alpes-Maritimes Bernard Gonzalez étaient sur place.

Tensions cet après-midi

L'après-midi ne s'est pas déroulé sans tensions: comme l'a constaté BFM Nice Côte d'Azur, alors que l'édile se dirigeait vers le cirque, les deux gérants l'ont dépassé en courant pour fermer les barrières, affirmant que c'était leur "terrain". "Ils vont voir s'ils peuvent m'empêcher d'aller sur mon terrain", a répliqué l'édile.

Deux reporters de France 3 ont par ailleurs été bousculés par les forces de l'ordre et poussés hors du terrain, a constaté notre reporter sur place.

Fanny Rocher