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Attaque au couteau de Nice: statue et cérémonie en hommage aux trois victimes

Un an après l'attaque au couteau qui a fait trois morts à Nice, une plaque et une statue ont été dévoilées lors d'une cérémonie en présence des familles des victimes, de Gérald Darmanin et de Christian Estrosi.

Un hommage a été rendu vendredi aux trois victimes de l'attaque au couteau du 29 octobre 2020 dans la basilique Notre-Dame de l'Assomption de Nice, où une statue et une plaque commémorative ont été dévoilées en présence de Gérald Darmanin et Christian Estrosi.

"Ici, dans ce lieu de paix et de prière, la vie a été bafouée par la violence barbare. Nadine, Simone et Vincent ont été victimes du terrorisme islamiste", a déclaré en ouvrant la cérémonie le père Franklin Parmentier, reprenant les mots figurant sur la plaque commémorative apposée dans la basilique.

Précédée du dévoilement d'une statue, "La Colombe de la Paix", du sculpteur Théo Tobiasse, la cérémonie s'est déroulée en présence des familles des victimes, mais aussi du ministre de l'Intérieur et du maire ex-LR de Nice. De nombreux Niçois étaient massés en dehors de l'église, tenus à distance par un imposant dispositif de sécurité.

Nadine Devillers, une Niçoise de 60 ans, Simone Barreto Silva, une Franco-Brésilienne de 44 ans et mère de trois enfants, et le sacristain Vincent Loquès, 55 ans, père de deux filles, ont été tués il y a un an par un jeune Tunisien de 22 ans, Brahim Aouissaoui, arrivé à Nice deux jours auparavant.

"Comme j'aimerais que ce soit la dernière fois"

Dans le cadre de l'enquête, confiée au parquet national antiterroriste (PNAT), l'homme a été mis en examen début décembre pour "assassinats et tentative d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste".

"Comme j'aimerais que ce soit la dernière fois que d'aussi terribles circonstances nous réunissent. Pourtant, j'en doute, nous en doutons tous", a déclaré Christian Estrosi, le maire de la ville, en référence à cet autre attentat terroriste qui avait fait 86 morts, le 14 juillet 2016, sur la Promenade des Anglais.

"La haine aveugle du terrorisme islamiste a frappé la France dans cette église", a souligné de son côté Gérald Darmanin.

"Nos compatriotes catholiques sont particulièrement visés par le terrorisme", a ajouté le ministre de l'Intérieur, qui a "voulu aussi avoir une pensée pour nos compatriotes musulmans victimes du terrorisme islamiste et qui ne tolèrent pas que leur religion soit dévoyée".

E.R avec AFP