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Antibes: une inspection sur les orques lancée par le gouvernement après la mort d'un mâle en octobre

La secrétaire d'Etat chargée de la Biodiversité, Sarah El Haïry, a annoncé ce dimanche 19 novembre avoir diligenté une inspection pour vérifier l'état de santé des trois orques du Marineland d'Antibes. Une orque mâle est morte dans la nuit du 17 au 18 octobre.

La secrétaire d'Etat chargée de la Biodiversité, Sarah El Haïry, a annoncé dimanche avoir diligenté une inspection pour vérifier l'état de santé des trois orques du Marineland d'Antibes quelques semaines après le décès d'un mâle de 12 ans, Moana.

"Suite à des signalements inquiétants reçus à propos de l'état de santé des orques du Marineland d'Antibes, j'ai saisi mes services qui conduiront une inspection afin de vérifier leur état de santé", a écrit Sarah El Haïry sur X (ex-Twitter).

Ces signalements ont été effectués par des associations de protection des animaux, qui estiment que l'état de santé de ces orques se dégradent, a précisé à l'AFP un membre du cabinet de la secrétaire d'Etat.

Dans la mesure où les résultats de l'examen post-mortem de Moana, destiné à comprendre les raisons de son décès, n'ont toujours pas été révélés, les services du secrétariat d'Etat ont souhaité envoyer sur place un vétérinaire pour avoir des informations plus rapidement, a-t-il ajouté.

Une expertise demandée sur les conditions de vie des orques

Les orques vivent en général plusieurs dizaines d'années et, même en captivité, certaines ont atteint la cinquantaine. La mère de Moana, Wikie (22 ans) y vit encore, avec Inouk (23 ans) et Keijo (9 ans), tous trois nés à Antibes.

En septembre, à la demande insistante de l'association One Voice, la cour d'appel d'Aix-en-Provence avait ordonné une expertise sur l'état de santé de Moana et d'une autre orque, ainsi que sur les conditions de vie des orques du Marineland. Le Marineland s'était alors engagé à collaborer.

Ouvert en 1970, le parc Marineland d'Antibes indique accueillir 750.000 visiteurs par an en année normale. Il se prépare à l'entrée en application de la loi contre la maltraitance animale, qui interdira à partir de décembre 2026 les spectacles de cétacés et, sauf dérogation, le maintien des orques et dauphins en captivité dans le parc.

J.V. avec AFP