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Alpes-Maritimes: la sécheresse se poursuit, les mesures de restriction maintenues

Météo France prévoit un scénario plus chaud que la normale saisonnière dans les Alpes-Maritimes jusqu'au mois d'octobre selon la préfecture.

La sécheresse va se poursuivre dans les Alpes-Maritimes. Alors que le département enregistre l'une des pires saisons de son histoire en terme de quantité d'eau tombée sur le territoire azuréen, la préfecture a annoncé cet après-midi maintenir la majorité de ses bassins versants en état de crise ou d'alerte sécheresse jusqu'au 15 octobre.

Les bassins versants du Var aval et amont ont été rétrogradés du stade d'alerte renforcée à celui de la simple alerte. Les autres bassins du département sont, pour leur part, restés au même seuil d'alerte.

Les bassins versants de l’Estéron, de l’Artuby, de la Brague, des Paillons, de la Roya / Bévéra / côtiers mentonnais, de la Siagne amont, et du Loup et de la Cagne ont donc été maintenus au stade de "crise" sécheresse et celui de la Siagne aval au stade d'alerte.

Le deuxième bilan en eau le plus bas depuis 1959

La situation des sols est mauvaise et le manque d'eau ne s'est pas inversé ces derniers jours, malgré les quelques pluies survenues sur le département au mois d'août. "Le bilan de la saison de recharge en eau (de septembre 2021 à mars 2022) du département a été très déficitaire sur la totalité du territoire", indique la préfecture dans un communiqué.

"Le déficit de 40 % à 60 % par rapport à la normale (cumul de 240 à 470 mm par rapport à une normale de 585 mm) est au deuxième rang des valeurs les plus basses depuis 1959", poursuivent les services de la préfecture.

Ce mois de septembre semble se diriger vers la même direction que le reste de l'été, la pluviométrie restant encore largement déficitaire avec une baisse de -35% par rapport à la moyenne.

La préfecture rappelle enfin l'obligation de suivre les mesures mises en place pour limiter le gaspillage et restreindre l'utilisation de l'eau. "[...] Tout contrevenant aux mesures de restriction ou d’interdiction s’expose à une contravention de cinquième classe", s'élevant à 1500 euros pour toute infraction constatée pour une personne physique et 6000 euros pour une personne morale.

Alixan Lavorel