Tour de la Provence: de Forcalquier à Manosque, la pluie n'a pas découragé les spectateurs et les coureurs

La deuxième étape du Tour de la Provence s'est déroulée dans les Alpes-de-Haute-Provence ce samedi 10 février. L'épreuve du jour, partie de Forcalquier, a été remportée par Mads Pedersen.

À Forcalquier, derrière quelques parapluies, se distingue le podium du Tour de la Provence. C'est là que les coureurs se sont élancés ce samedi 10 février à 11h55 malgré une pluie très présente.

"Ils ont beaucoup de courage"

Ce temps maussade n'a pas fait fuir les spectateurs: "On se devait d'être là", explique Alain, passionné de vélo et venu de Mane pour assister au départ. Près des bus où les équipes se préparent, les spectateurs déambulent comme Élodie et son compagnon qui sont venus de Saint-Maximin dans le Var. "Je trouve que c'est plutôt cool et qu'ils ont beaucoup de courage. Moi, je ne le ferai pas", sourit-elle.

Un peu plus loin, Maryline, accompagnée de sa famille, est une riveraine: "On est contents que le départ se fasse de Forcalquier. Mon mari adore le vélo donc on est venu voir malgré la pluie".

Cette météo n'est pas un problème pour Pierre, un ancien cycliste venu de Saint-Maime. Cette course lui remémore quelques souvenirs et avec une étape où trois cols se succèdent, il sait que ce sera un beau moment de sport: "Il va y avoir de la combativité aujourd'hui."

Un état d'esprit confirmé par Thomas Voeckler, le porte-parole du Tour de la Provence: "Une météo capricieuse, ce n'est pas l'idéal pour promouvoir le patrimoine et pour les spectateurs, ce n'est jamais agréable de se promener avec les parapluies, mais on ne perd pas au change d'un point de vue sportif. Les coureurs se subliment davantage quand les conditions sont difficiles."

Victoire de Mads Pedersen

Une fois le départ donné par le maire de Forcalquier, les cyclistes se sont élancés sous les applaudissements du public et ont entamé 165 km de course pour terminer un peu après 16 heures à Manosque.

C'est le coureur cycliste danois, Mads Pedersen, qui a terminé en tête de l'étape toujours sous une pluie battante mais en compagnie de spectateurs passionnés. Noah et Diego, deux jeunes spectateurs ont suivi la course depuis Forcalquier jusque dans la cité de Giono: "Il faut avoir du mental pour tenir dans la course c'est ça que j'aime", souligne Noah.

"Les montées, c'est dur, il faut en être conscient et le mental qu'ils ont c'est fou, c'est surhumain", complète Diego. La troisième et dernière étape du Tour de la Provence, longue de 183 km, s'élancera ce dimanche 11 février de Rognac pour rejoindre Arles.

Laurie Charrié