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Intempéries dans les Hautes-Alpes: les maires demandent une reconnaissance rapide de l'état de catastrophe naturelle

La reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle permettrait aux communes de faciliter le processus d'indemnisation, alors même que les dégâts sont importants dans les Hautes-Alpes.

"Les dégâts, on les recense petit à petit." Alors que les Hautes-Alpes ont été touchées par d'importantes intempéries en fin de semaine dernière, l'heure est au constat dans les communes concernées, où il est parfois tombé l'équivalent de deux mois de pluie en 48 heures.

À Guillestre et Eygliers, deux des communes les plus touchées, les maires continuent de découvrir d'importants dégâts.

"Il y en a énormément, beaucoup plus que ce qu'on aurait pensé", déplore Anne Chouvet, maire d'Eygliers, au micro de BFM DICI. "Les infiltrations d'eau dans les caves, des récoltes détruites, des champs complètement dévastés..."

L'État "prend sa part"

À ce titre, les maires d'Eygliers et de Guillestre demandent toutes les deux la reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle, ce qui permettrait de faciliter le processus d'indemnisation pour les communes et leurs habitants.

"Ça nous apporterait peut-être de l'argent plus rapidement, y compris pour tous les particuliers aussi", explique Anne Chouvet. "La reconnaissance d'état de catastrophe naturelle, je crois qu'on en a besoin très, très rapidement."

"La priorité, c'est qu'on soit reconnu catastrophe naturelle sur les trois communes, toutes celles qui ont eu des dégâts", confirme Christine Portevin, maire de Guillestre. L'élue voit également d'autres mesures à mettre en place rapidement pour venir en aide aux sinistrés, notamment une cellule pour accompagner les entreprises qui ont essuyé d'importants dégâts.

De son côté, l'État assure déjà qu'il "prend sa part" dans la gestion des dégâts causés par les intempéries et explique qu'une phase de "reconnaissance" a déjà débuté, pour tenter de "chiffrer" les dégâts.

"Le premier travail, ça va être celui du recensement", déclare Maxime Leconte, directeur de cabinet du préfet des Hautes-Alpes. "Et là, le travail a déjà commencé."

Des réunions doivent se tenir toute la semaine afin de pouvoir "tenter le plus rapidement d'obtenir cet état de catastrophe naturelle et accompagner, demain, sur la question de l'indemnisation".

La maire de Guillestre précise également qu'une évaluation de terrain a été réalisée ce lundi 4 décembre pour déterminer les réparations à effectuer, et qu'une réunion aura lieu ce mardi avec les services de l'État.

Valentin Doyen avec Laurène Rocheteau