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Disparition d’Émile: des habitants du Haut-Vernet de nouveau entendus

Le hameau du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence) où Emile, un petit garçon de 2 ans et demi, a disparu le 8 juillet 2023.

Le hameau du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence) où Emile, un petit garçon de 2 ans et demi, a disparu le 8 juillet 2023. - BFMTV

Des auditions qui permettent aux enquêteurs de vérifier les emplois du temps de chacun. Mais aussi de confondre les déclarations des habitants tout en approfondissant certains points.

Des habitants du Haut-Vernet de nouveau entendus par les enquêteurs ces derniers jours dans le cadre de la disparition d'Émile. Selon les informations de BFM DICI, un habitant et deux de ses proches ont récemment été auditionnés.

Dans deux des trois cas, l’audition s’est déroulée en gendarmerie de Seyne-les-Alpes durant plusieurs heures.

"Les gendarmes font simplement leur travail"

Pour les enquêteurs, il s’agissait d’éclaircir des points abordés précédemment, tout en vérifiant les emplois du temps de chacun.

"Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise? Les gendarmes font simplement leur travail. Ils cherchent à comprendre, à vérifier ce qui a été dit. Et moi, j’ai répondu aux questions", indique l’un de ces habitants auprès de BFM DICI.

Des auditions qui n’ont rien d’étonnant pour les enquêteurs et magistrats du parquet d’Aix-en-Provence qui confirment "que les investigations se poursuivent". Olivier Pouletprocureur de la République adjoint précise "qu’il n’y a aucun élément nouveau".

Depuis jeudi, le hameau du Haut-Vernet est nouveau isolé du reste de la commune puisque le maire a pris un nouvel arrêté d’interdiction jusqu’au 31 août. Une décision justifiée par la plainte d’habitants qui estiment avoir été importunés par des journalistes depuis que le hameau est de nouveau accessible.

Deux témoins qui ont vu l'enfant

À commencer par les jeunes oncles et tantes d’Émile. Sur place, les deux témoins qui ont vu l’enfant pour la dernière fois avant qu’il ne disparaisse ne veulent pas non plus entendre parler de la presse.

"Comprenez que je n’ai rien contre vous. Mais cela ne regarde personne à part les gendarmes qui me posent des questions. Et si les gens veulent parler sur moi sur les réseaux, eh bien tant pis", balaie l’un de ces témoins, à qui bon nombre de personnes reprochent de ne pas avoir agi lorsqu’il a vu le petit garçon seul dans le hameau.

"Nous sortons, nous buvons l’apéritif, nous vivons, tout simplement", rassure l’un des habitants du Haut-Vernet qui a récemment été entendu par les gendarmes. Non sans reconnaître que, "comme tout le monde", il aimerait bien "savoir ce qu’il s’est passé".

Valentin Doyen