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Chiens spécialisés, drone: comment s'organisent les recherches 17 jours après la disparition d'Emile

L'enquête se poursuit au Vernet alors que six chiens et un drone ont été utilisés à partir de ce mardi, plus de deux semaines après la disparition de l'enfant de deux ans et demi.

Dix-sept jours après, les recherches se poursuivent. Les enquêteurs de l’Institut de recherche criminelle de la Gendarmerie Nationale (IRCGN) étaient toujours mobilisés dans la commune du Haut-Vernet en ce début de semaine afin de localiser une trace du petit Émile, ont appris BFM DICI et BFMTV.

L'objectif de ces nouvelles journées de recherches? Approfondir certaines pistes, notamment à l'aide de moyens techniques tout en observant si de nouveaux indices pouvaient surgir. Les recherches se concentrent sur la même zone qui a été déjà été balayée par les gendarmes au début de l'affaire, s'étendant sur 5km autour du domicile de la famille.

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Dans le détail, ces moyens déployés au Haut-Vernet, depuis ce lundi et jusqu'au 29 juillet, se composent d'un drone, contrôlé par deux télépilotes de l'IRCGN, ainsi que six chiens spécialisés dans la recherche de restes humains.

"Fermer définitivement la porte" des recherches

Les gendarmes doivent notamment essayer de repérer des zones que les chiens n'auraient pas précédemment refouillées avec un but simple: ratisser une nouvelle fois la zone pour être sûr de n'avoir rien raté et "fermer définitivement la porte" de ce lieu de recherche, selon une source proche de l'enquête à BFMTV.

Le drone de l'IRCGN permet aux enquêteurs d'avoir une vue d'ensemble et d'explorer des zones de terrains peu accessibles, avec plus de précisions que les hélicoptères et autres drones précédemment utilisés, notamment au niveau des reliefs en s'approchant au plus près.

Ce drone offre également la possibilité de déceler des "formes" qui nécessitent une vérification ou de repérer des émissions de chaleurs liées à un corps sans vie.

Des chiens spécialistes de la recherche de cadavres

Si des chiens ont déjà été déployés dans la zone de recherche par le passé, ceux utilisés cette semaine par les enquêteurs sont des chiens spécialistes dans la recherche de cadavres et restes humains, une première depuis la disparition de l'enfant.

"Ce sont souvent des chiens de berger, comme les bergers allemand ou les malinois (...) Ils sont énergiques et rapides, ce sont des chiens adaptés pour ce type de recherche", indique ce mardi soir Stéphane Renaud, dresseur et comportementaliste canin, sur BFMTV.

Précédemment, les chiens des équipes cynophiles, comme les Saint-Hubert, étaient spécialisés dans la recherche de personnes et chargés de pister l'enfant, notamment grâce à des odeurs associées à des objets lui appartenant.

Malgré ses recherches, les habitants de la commune tentent péniblement de reprendre "une vie normale" ces derniers jours. Si certaines animations estivales sont maintenues, les commerçants observaient auprès de BFM DICI ce lundi une baisse de la fréquentation en raison d’une chape de plomb qui isole Le Vernet depuis la disparition d’Émile il y a près de 20 jours.

Valentin Doyen et Maxime Brandstaetter avec Alixan Lavorel