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Besançon

La maire de Besançon dénonce "une escalade de la violence" après la découverte de tags antisémites

Un badge de la police sur une veste (illustration)

Un badge de la police sur une veste (illustration) - Geoffroy Van der Hasselt / AFP

"Cette expression de la haine nous rappelle les heures les plus sombres de notre histoire", dénoncent dans un communiqué la maire EELV Anne Vignot et les élus de la majorité

De nouveaux tags antisémites ont été découverts au cours du weekend à Besançon, après une première série, a-t-on appris de source policière dimanche, la mairie dénonçant une "escalade de la violence".

"Depuis le 31 octobre, la ville de Besançon subit une vague de tags antisémites. Elle s'est amplifiée ce week-end. Nous assistons à une escalade de la violence dans le contenu des messages. Nous rappelons que ces actes sont des actes pénalement répréhensibles", ont déclaré dans un communiqué la maire (EELV) de Besançon, Anne Vignot et les élus de la majorité.

"Une vingtaine d'actes antisémites au total"

"On a constaté une série de trois étoiles de David barrées de couleur rouge, sur les murs d'un immeuble vers le parking Lafayette de Besançon samedi soir. Et ce matin (dimanche) une patrouille de police a repéré cinq étoiles de David peintes également à la bombe rouge, sans aucune mention, dans le quartier Chaprais", a précisé à l'AFP une source policière.

Ces actes antisémites font suite à une précédente série de tags à caractère antisémite constatée jeudi dont une étoile de David avec l'inscription "les rats" et des étoiles de David surmontées de croix gammées peintes en noir sur une plaque et sur un arbre.

Il y a "une vingtaine d'actes antisémites au total constatés depuis le début du mois" précise cette même source policière.

Après les tags repérés jeudi, la maire avait déjà dénoncé "une attaque à la République" et annoncé son intention de déposer plainte. Le préfet du Doubs Jean-François Colombet avait lui aussi réagi dans un communiqué condamnant "fermement ces inscriptions ignobles", précisant qu'il avait saisi le procureur de la République.

A.G avec AFP