Médicaments et conduite: une campagne lancée pour alerter sur ce danger

Les risques de conduire après avoir pris certains médicaments sont souvent mal perçus par les automobilistes. Une campagne de la sécurité routière rappelle notamment l'importance des trois pictogrammes qui doivent nous alerter.

C'est un risque souvent mal connu des automobilistes: la conduite après avoir pris des médicaments peut représenter un certain danger selon les substances ingérées.

Pour sensibiliser sur cette question, la sécurité routière a lancé une campagne sous forme d'interviews, depuis le 30 octobre et jusqu'au 29 novembre sur plusieurs radios: Nostalgie, Radio Classique, RFM, RTL, ainsi que sur les radios du réseau France Bleu.

En parallèle, "100 000 médecins recevront un mémento leur détaillant toutes les pathologies pouvant avoir une incidence sur la conduite, et la marche à suivre pour chaque situation", note un communiqué du ministère de l'Intérieur.

Des pictogrammes à 3 niveaux

Trois pictogrammes figurent sur les paquets de médicaments concernés et donnent rapidement la marche à suivre. Ils sont classés en trois niveaux:

• Le niveau 1, avec un pictogramme jaune, appelle à la prudence et ne pas conduire sans avoir lu la notice, qui vous signalera de potentiels effets.
• Le niveau 2, avec un pictogramme orange, indique que la prise du médicament peut remettre en cause votre capacité à conduire. Il est nécessaire de demander l’avis de votre médecin ou de votre pharmacien, avant de prendre le volant.
• Le niveau 3, au pictogramme rouge, indique que la conduite est dangereuse. . Avant de recommencer à conduire, demandez l’avis de votre médecin. S’il s’agit d’un médicament sans prescription médicale, demandez l’avis de votre pharmacien.

Apparus en 2007, ces pictogrammes n'ont pas sensiblement fait baisser le nombre d’accidents, comme attendu, notait une étude en 2016, mettant en avant le rôle important des professionnels de santé pour sensibiliser le public.

Pourquoi l'efficacité du Spasfon est-elle remise en cause?

3:18

En complément, cette page du site de la sécurité routière liste les affections susceptibles d’altérer notre aptitude à la conduite, comme les problèmes de vues, d'audition, le diabète ou encore les pathologies cardiovasculaires.

https://twitter.com/Ju_Bonnet Julien Bonnet Journaliste BFM Auto