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Théo témoigne: "Je n'arrivais pas à respirer. Je convulsais beaucoup"

Théo témoigne: "Je n'arrivais pas à respirer. Je convulsais beaucoup"

Lors d'un contrôle policier à Aulnay-sous-Bois jeudi, Théo, un jeune homme d'une vingtaine d'années a été victime de violences policières présumées. Ce lundi, Théo témoigne sur BFMTV et raconte sa version des faits: "Un des policiers vient et me met un coup (…) Je n'ai pas cherché à fuir (…) Je l'ai vu prendre sa matraque: il me l'a enfoncée dans les fesses, volontairement. Je suis alors tombé sur le ventre (…) Je leurs ai dit je n'arrive pas à m'asseoir, je ne sens plus mes fesses (…) Ils m'ont mis plein de coups, matraqué les parties intimes (…) Le policier du commissariat a vu que j'étais vraiment mal. Je n'arrivais pas à respirer. Je convulsais beaucoup", a raconté le jeune homme.

Aulnay-sous-Bois: un ami proche estime que Theo "a les épaules assez larges"

Aulnay-sous-Bois: un ami proche estime que Theo "a les épaules assez larges"

Vin, un ami proche de Theo, le jeune homme agressé par quatre policiers à Aulnay-sous-Bois jeudi, est allé rendre visite à l'hôpital à la victime dimanche. "Il a les épaules assez larges pour quelqu'n de 22 ans", a déclaré Vin, qui considère que Theo "se porte bien". "Quand je l'ai vu hier, on ne dirait pas qu'il s'est fait agresser malgré les perfusions. […] C'est le soutien qui l'aide à rester fort", a estimé Vin.

Cousine de Théo: "J'ai envie de savoir pourquoi les policiers ont fait ça"

Cousine de Théo: "J'ai envie de savoir pourquoi les policiers ont fait ça"

Rosine, cousine de Théo, jeune homme victime de violences policières présumées à Aulnay-sous-Bois ce jeudi, a témoigné pour BFMTV ce lundi. La jeune femme s'interroge: "C'est un mystère. J'ai envie de savoir pourquoi ces policiers ont fait ça (…) Ce sont vraiment des violences, avec viol, en réunion. Ils étaient quatre", a indiqué Rosine. Jeudi, lors d'un contrôle de police, Théo aurait été violenté par quatre agents de police. Ces violences présumées ont notamment entrainé une fissure anale chez le jeune homme. Les quatre policiers ont été mis en examen, ce dimanche: un pour viol, les trois autres pour violence volontaire en réunion.

Sœur de Théo: "Mon frère est dans un état assez critique"

Sœur de Théo: "Mon frère est dans un état assez critique"

Aurélie, sœur de Théo jeune homme victime de violences policières présumées à Aulnay-sous-Bois, a témoigné ce lundi sur BFMTV. La jeune femme a donné des nouvelles de son frère: "Il est dans un état assez critique (…) On doit attendre deux mois au moins. Aujourd'hui, on nous parle de beaucoup de choses notamment d'incontinence. On ne peut pas dire qu'il va bien". Jeudi, lors d'un contrôle de police, Théo aurait été violenté par quatre agents de police. Ces violences présumées ont notamment entrainé une fissure anale chez le jeune homme. Les quatre policiers ont été mis en examen, ce dimanche: un pour viol, les trois autres pour violence volontaire en réunion.

Attaque au Louvre: "Le militaire va bien. Sentinel est nécessaire", pour Le Drian

Attaque au Louvre: "Le militaire va bien. Sentinel est nécessaire", pour Le Drian

L'homme qui a agressé ce vendredi des militaires de l'opération Sentinelle au Carrousel du Louvre à Paris était armé d'au moins une machette et "s'est précipité sur les policiers et les militaires" en faction en proférant des menaces notamment "Allah Akbar". Pour le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, présent sur place dans l’après-midi, le militaire agressé "va bien (…) Il rejoindra ce soir son unité". Il a également rappelé "la nécessité de Sentinelle dans une période de menaces permanentes à un haut niveau d’intensité".

Agression au Louvre: "On nous a guidé dans une salle (…) puis fouillés à la sortie", cet enseignant raconte comment s'est déroulé le confinement

Agression au Louvre: "On nous a guidé dans une salle (…) puis fouillés à la sortie", cet enseignant raconte comment s'est déroulé le confinement

Un militaire de l'opération Sentinelle a ouvert le feu et grièvement blessé un homme qui tentait de l'agresser au couteau, vendredi matin au Carrousel du Louvre à Paris. L'assaillant a proféré des menaces et a crié "Allah Akbar" selon les premiers mots du préfet de Paris Michel Cadot. "On nous a guidé dans une salle (…) puis fouillés à la sortie", a raconté un enseignant présent au musée du Louvre avec une cinquantaine d’élèves venue des Hautes Pyrénées.

Agression au Louvre : au Printemps, le personnel et des clients se sont réfugiés au fond du commerce, choqués

Agression au Louvre : au Printemps, le personnel et des clients se sont réfugiés au fond du commerce, choqués

Un militaire de l'opération Sentinelle a ouvert le feu et grièvement blessé un homme qui tentait de l'agresser au couteau, vendredi matin au Carrousel du Louvre à Paris. Les visiteurs présents à l’intérieur du monument, d’abord confinés, ont pu sortir vers midi. Les rues adjacentes ont également été rendues à la circulation. Tout près, le personnel et les clients d’un magasin du Printemps se sont un temps réfugiés au fond du commerce après avoir entendu des coups de feu et avoir baissé le rideau de fer. Choqués, ils ont été évacués par les pompiers.