L'Établissement français du sang fait face à une mobilisation sans précédent, depuis les attentats de Paris. Samedi plus de 9.400 donneurs se sont déplacéS dans des centres partout en France. Un donneur sur quatre n'avait jamais fait ce geste auparavant. Le personnel a été réquisitionné et les horaires d'ouverture ont été élargis pour faire face à l'afflux. L’EFS rappelle que plus de 10.000 dons sont nécessaires chaque jour en règle générale pour pouvoir soigner tous les patients.
Le dialogue a duré plus d'une heure. Sorti vivant du Bataclan, Sébastien raconte comment les kamikazes ont discuté avec leurs otages avant l'assaut de la police.
Le commanditaire présumé des attentats de Paris serait Abdelhamid Abaaoud. Un jihadiste Belge de 28 ans, qui était le cerveau des attentats déjoués en Belgique en janvier dernier. Abaaoud seraient arrivé en Syrie en 2013, chargé dans un premier temps des basses besognes de Daesh, il est par la suite monté en grade au sein de l'État islamique. Il a bien connu Salah Abdeslam, le suspect des attentats de Paris toujours en fuite. Tous les deux ont été condamnés pour des vols à main armée, ils résidaient dans le même quartier de Molenbeek. En août dernier, un jihadiste français de retour de Syrie raconte aux renseignements français avoir été accueilli par Abdelhamid Abaaoud. Ce dernier lui aurait demandé de frapper une salle de concert.
La traque du terroriste présumé Salah Abdeslam continue depuis samedi. Lundi deux opérations ont été menées pour tenter de le localiser. L'une à Strasbourg, où un homme dit l'avoir vu dans un immeuble du quartier du Neudorf. Le Raid a alors minutieusement fouillé le bâtiment sans aucun résultat. À Molenbeek en Belgique, dans le quartier du présumé terroriste des dizaines de policiers ont investi les rues sans réussir à le localiser.
En mars dernier, un A320 de la Germanwings s'écrase dans les Alpes près du village du Vernet. La compagnie aérienne avait décidé d’inviter près de 1.200 personnes de la région à assister à la rencontre France-Allemagne vendredi en remerciement aux services rendus. Mais la soirée de vendredi à virer au cauchemar lorsqu'ils ont entendu les détonations, certains habitants sont sortis du stade avec de nombreuses contusions à la suite des mouvements de foule. Pour le village, les attentats sont un nouveau traumatisme mais pour eux pas question de sombrer dans la peur, ensemble ils ont décidé d'avancer.
Il est 22h15 vendredi lorsque les policiers de la BRI donnent l'assaut. A l'intérieur du Bataclan, ils découvrent un carnage mais aucune trace des terroristes. Ils mettront deux heures pour neutraliser les terroristes et libérer les otages.
À la suite des attentats de vendredi, les autorités ont annoncé un renforcement des moyens sécuritaires sur l'ensemble du territoire. Le plan Vigipirate était déjà à son niveau maximum depuis janvier, mais 3.000 soldats vont être mobilisés en plus. La liste des lieux à protéger s'est allongée, à Paris 1.000 policiers patrouilleront sur la voie publique. Ils seront aidés de 600 agents dans les transports. Pour pérenniser ces moyens, François Hollande a annoncé lundi devant le Congrès réuni à Versailles, la création d’ici deux ans, de 5.000 emplois supplémentaires dans la police et la gendarmerie.
Quatre jours après les attentats de Paris, les enquêteurs ont identifié la plupart des kamikazes. L'un d'eux, Salah Abdelsam, est toujours en fuite. Son frère a loué un appartement pendant une semaine près de Bobigny. Ce logement pourrait être la base arrière parisienne des tueurs, des puces et des téléphones portables y ont été retrouvés. Les enquêteurs ont pu constater que Salah Abdelsam avait appelé dans la nuit de samedi deux amis en Belgique pour leur demander de venir le chercher. Sur le chemin du retour, ils sont contrôlés par la police à la frontière belge. Mais repartent car le mandat d’arrêt n’est pas encore lancé. Ce n’est que quelques heures plus tard que le lien est fait. Les deux amis de Salah Abdelsam sont interpellés à Molenbeek près de Bruxelles, mais le principal suspect, lui, est déjà introuvable.
EN IMAGES - Des monuments français, des centres commerciaux ou encore des entreprises s'illuminent en bleu-blanc-rouge, à la suite des attentats qui ont touché Paris vendredi 13 novembre 2015.
Le commanditaire présumé des attentats de Paris se prénommerait Abdelhamid Abaaoud. Ce jihadiste belge, âgé de 27 ans, est bien connu des services de police. Sur les réseaux sociaux, l’homme incite les jeunes à faire le jihad et a lui-même enrôlé son petit frère de 13 ans les rangs de Daesh. Abdelhamid Abaaoud reste aujourd’hui introuvable. Une vidéo datant de mars 2014 le montre, sourire aux lèvres, en train de tracter des cadavres mutilés dans un camp de l'État islamique. ATTENTION, certaines images peuvent heurter la sensibilité des plus jeunes ainsi que des personnes non averties.
Michel Cadot, préfet de police de Paris, était sur le plateau de BFMTV ce lundi. C'est lui qui a suivi les policiers qui sont intervenus vendredi au Bataclan, sur les lieux de l'une des fusillades et de la prise d'otages à Paris. "C'était l'enfer parce que les lieux étaient extrêmement compliqués (…) et surtout c'était cet amoncellement de corps, de gémissements, de pleurs, ces rivières de sang et puis la haine froide dans le regard de ces assassins, qui n'avaient aucune humanité", a expliqué le préfet.
Partout en France, les élèves des écoles, collèges et lycées ont observé une minute de silence ce lundi à midi. Aucun incident n'a été signalé dans les établissements scolaires. Les professeurs évoquent un moment d'émotion.
Le commanditaire présumé des attentats de Paris se prénommerait Abdelhamid Abaaoud. Ce jihadiste belge, âgé de 27 ans, est bien connu des services de police. Sur les réseaux sociaux, l’homme incite les jeunes à faire le jihad et a lui-même enrôlé son petit frère de 13 ans les rangs de Daesh. Abdelhamid Abaaoud reste aujourd’hui introuvable. Une vidéo datant de mars 2014 le montre, sourire aux lèvres, en train de tracter des cadavres mutilés dans un camp de l'État islamique. ATTENTION, certaines images peuvent heurter la sensibilité des plus jeunes ainsi que des personnes non averties.
Maître Daniel Fellous, avocat spécialisé sur la question du jihad, a détaillé lundi sur BFMTV les causes qui mènent à la matérialisation de la menace jihadiste en France: manque de moyens alloués à la police et à la justice, isolement social de certains jeunes des banlieues, et freins juridiques.
Invité de BFMTV, maître Daniel Fellous détaille les causes qui peuvent expliquer la menace djihadiste en France, notamment le manque de moyens alloués à ceux qui luttent contre les dérives extrémistes. L'isolement social de certains jeunes dans les banlieues explique le succès des prêches radicaux contre lesquels il est difficile de lutter juridiquement.
Trois jours après les attentats extrêmement meurtriers du 13 novembre, les hommages se multiplient à Paris. "C’est très important d’apporter des fleurs à nos morts et de lire ‘Paris est une fête’ d’Hemingway. Nous sommes une civilisation très ancienne et nous porterons au plus haut nos valeurs", a déclaré une passante à proximité du Bataclan. "Nous fraterniserons avec les 5 millions de musulmans qui exercent leur religion librement et gentiment et nous nous battrons contre les 10.000 barbares qui tuent, soi-disant au nom d’Allah", a-t-elle ajouté.
Alors que la France s’est figée ce lundi à midi pour une minute de silence en hommage aux victimes des attentats du 13 novembre, la Marseillaise a ensuite été chantée un peu partout en France. Elèves, dirigeants et anonymes ont entonné l’hymne national.
Alors que la France s’est figée ce lundi à midi pour une minute de silence en hommage aux victimes des attentats du 13 novembre, la Marseillaise a ensuite été chantée place de la République à Paris. Les députés, rassemblés devant l’Assemblée nationale, ont eux aussi entonné l’hymne national.
Depuis vendredi, les enquêteurs font tout pour identifier les kamikazes auteurs des attentats. L'enquête avance vite et cinq des sept terroristes ont pu être formellement identifiés. Samy Amimour, 28 ans, est l'un des kamikazes du Bataclan. Il était connu des services anti-terroriste et un mandat d'arrêt international avait été lancé à son encontre en 2013. Le kamikaze du Stade de France à proximité duquel un passe port syrien a été retrouvé pourrait être Ahmad Al Mohammad. Ces deux profils s’ajoutent aux trois déjà connus, Omar Ismaïl Mostefaï, Bilal Hadfi et Brahim Abdeslam. Les enquêteurs se concentrent maintenant sur les frères de ce dernier. L'un d’eux, Salah, est activement recherché pour avoir loué la voiture qui a déposé les kamikazes devant le Bataclan.
Le ministre de la Défense a annoncé que le France avait envoyé 12 avions frapper des centres d'entraînement et de commandement de Daesh, à Raqqa, en Syrie. Deux opérations menées en coordination avec les États-Unis, mais sur des objectifs propres à la France.
Dans le cadre de l'état d'urgence instauré vendredi soir, une grande opération de perquisitions a été menée dans la nuit de dimanche à lundi. Les forces de l'ordre ont effectué 168 perquisitions administratives dans 19 départements différents. À l’issue des perquisitions, 23 personnes ont été placées en garde à vue, 31 armes ont été saisies. À 18 reprises, des stupéfiants ont été trouvés sur les lieux des recherches. Les perquisitions n’étaient pour la plupart pas en lien direct avec les attentats mais elles permettraient d’obtenir plus d’informations sur des individus radicalisés.
Blessé à l’épaule droite et sourd de l’oreille gauche, Bley Bilal Mokono a néanmoins survécu à l’un des attentats kamikazes perpétrés vendredi soir aux abords du Stade de France pendant le match France-Allemagne. Ce quadragénaire s’était arrêté, en compagnie de son fils, 13 ans et d’un ami prendre un sandwich au stand de l’une des brasseries, située en face de la porte D du stade. Tous les trois sont sains et saufs. Bley Mokono raconte avec précision ce moment de cauchemar, au cours duquel il a vu le kamikaze se faire exploser.
Dimanche, deux jours après les attentats de Paris, de nombreuses personnes se sont recueillies dans la capitale. Devant le Carillon, lieu des premières attaques, les anonymes ont alors croisé les proches des victimes. Aux abords du Bataclan, l'émotion était encore très palpable. La place de la République, elle, fait de nouveau office de mémorial. Le lieu avait déjà été choisi pour rendre hommage aux victimes du 11 janvier, désormais des bougies sont allumées pour ceux qui ont perdu la vie vendredi soir. À Notre-Dame-de-Paris, plus d'un millier de personnes se sont réunies lors d'une messe présidée par Monseigneur 23.
Le Président François Hollande à l'université Paris-Sorbonne, place de la République, devant le "Carillon": une minute de silence était observée ce lundi à midi, moins de trois jours après les attentats qui ont frappé Paris et Saint-Denis.
Le Président François Hollande à l'université Paris-Sorbonne, place de la République, devant le "Carillon": une minute de silence était observée ce lundi à midi, moins de trois jours après les attentats qui ont frappé Paris et Saint-Denis.
Trois jours après les attentats du 13 novembre, un rescapé du Stade de France témoigne de l’explosion d’un kamikaze. Avant qu’il ne passe à l’acte, Bley Mokono l’a croisé à plusieurs reprises dans une brasserie. Il raconte la scène jusqu’à la détonation.
168 perquisitions administratives ont été menées dans plusieurs villes françaises depuis dimanche. Et les armes découvertes lors de ces perquisitions laissent entrevoir un arsenal de guerre en libre circulation en France.
La France se recueille. Partout dans le pays, une minute de silence a été observée lundi, à la mi-journée. Les transports en commun se sont arrêtés pendant ce bref laps de temps. François Hollande était, avec Manuel Valls, à la Sorbonne.
Paul est l'un des spectateurs rescapés du Bataclan. Lorsque les premiers tirs ont retenti, il a d’abord cru qu’il s’agissait de pétards, avant de comprendre la situation en voyant les spectateurs tenter de s'enfuir vers la scène pour échapper aux terroristes. "Il y en avait au moins deux ou trois qui vidaient leur chargeur sur la fosse, d’autres qui canardaient sur les balcons", témoigne-t-il. Avec quelques spectateurs, Paul parvient à rejoindre la régie. Avec eux se trouvent trois blessées par balle. Le groupe se barricade comme il peut. Après plusieurs heures d’attente, les forces de l’ordre finissent par lancer l’assaut: "Ils nous ont fait sortir un à un, on a dû sortir par la scène, ils nous ont demandé de regarder en l’air, il y avait des cadavres partout" se souvient-il. Ils sont alors menés dans une cours en attendant la fin de l’assaut. En vie, mais traumatisé, Paul avoue ne pas savoir s’il pourra un jour retourner à un concert.
Blessé à l’épaule droite et sourd de l’oreille gauche, Bley Bilal Mokono a néanmoins survécu à l’un des attentats kamikazes perpétrés vendredi soir aux abords du Stade de France pendant le match France-Allemagne. Ce quadragénaire s’était arrêté, en compagnie de son fils, 13 ans et d’un ami prendre un sandwich au stand de l’une des brasseries, située en face de la porte D du stade. Tous les trois sont sains et saufs. Bley Mokono raconte avec précision ce moment de cauchemar, au cours duquel il a vu le kamikaze se faire exploser.
Depuis dimanche, Salah Abdeslam est activement recherché par les polices de France et de Belgique. Ce Français de 26 ans, résidant en Belgique, a loué la voiture qui a conduit les terroristes jusqu'au Bataclan. L'un de ses frères, Ibrahim, s'est fait exploser au comptoir Voltaire vendredi soir. Un autre de ses frères est actuellement entendu par les enquêteurs belges. Quelques heures après les attaques meurtrières, Salah Abdeslam a fait l’objet d’un contrôle routier à la frontière belge alors qu'il n'était pas encore recherché. C'est à la suite de ce contrôle que plusieurs arrestations ont eu lieu dans la commune de Molenbeek, une ville voisine de Bruxelles où vit de nombreux militants radicaux.
Blessé à l’épaule droite et sourd de l’oreille gauche, Bley Bilal Mokono a néanmoins survécu à l’un des attentats kamikazes perpétrés vendredi soir aux abords du Stade de France pendant le match France-Allemagne. Ce quadragénaire s’était arrêté, en compagnie de son fils de 13 ans et d’un ami, prendre un sandwich au stand de l’une des brasseries, située en face de la porte D du stade. Tous les trois sont sains et saufs. Bley Mokono raconte avec précision ce moment de cauchemar, au cours duquel il a vu le kamikaze se faire exploser.
Le collectif de cyber-activistes, connu pour attaquer diverses organisations extrémistes comme le Ku Klux Klan, a publié une vidéo après les attentats de Paris dans laquelle il déclare la guerre à Daesh.
Les trois kamikazes du Stade de France auraient pu provoquer un carnage s'ils avaient actionné leurs ceintures d’explosifs dans les files de supporters. Une personne est décédée mais le bilan aurait pu être beaucoup plus lourd. Les experts cherchent à dénouer les fils du scénario de vendredi soir. L’une des explications est peut-être la volonté de coordonner leurs attaques avec celles de Paris.
