Le PS chercherait-il à éviter l'organisation d'une primaire en vue des élections présidentielles de 2017? Si pour le premier secrétaire du parti au pouvoir, un tel scrutin est "peu probable", il reste pourtant inscrit dans les statuts. Explications.
Le ministre de l’Economie adressait ce vendredi ses vœux à la presse. Il a affiché sa détermination à mener les réformes en cours jusqu’à l’échéance présidentielle, et appelé à lancer des débats.
Invité ce vendredi matin de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV et RMC, José Bové a affirmé son soutien à Nicolas Hulot si ce dernier venait à se présenter aux élections. "Aujourd'hui je ne suis pas sûr qu'il ait envie d'y aller, mais s'il y va, ce sera très clairement seul", a tout de même souligné José Bové. "Si on a une chance d'avancer, je soutiendrai Nicolas Hulot, comme je l'ai soutenu en 2012", a-t-il conclu.
"L'enjeu que je porte, et que nous sommes nombreux à porter, est suprapolitique. Et pour moi il n'y a pas un protocole de gauche ou un protocole de droite", a justifié le conseiller de François Hollande pour la planète, qui quittera ses fonctions à la fin de ce mois de janvier.
Invité ce mercredi matin de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV et RMC, Emmanuel Macron a affirmé ne pas avoir la tête à la présidentielle de 2017. "Je ne suis pas obsédé par la présidentielle de 2017, je suis obsédé par ce qu'on fait pour le pays", a-t-il lancé. S'adressant à Jean-Jacques Bourdin, le ministre de l'Economie a déclaré qu'une telle vision "ne ferait plus avancer le pays". Or, le ministre de l'Economie a assuré être dans le gouvernement car il croit à ce qu'il fait.
Invité de BFMTV Julien Dray, conseiller régional PS d'Ile-de-France, s'est dit favorable à une primaire de "toute la gauche" en vue des élections présidentielles de 2017. "Si la primaire sert à régler les comptes (...) elle n'a aucun intérêt" a-t-il prévenu. En revanche, "si elle sert à avoir un vrai débat, elle est utile". Julien Dray souhaite "un cadre véritable de débat" pour "ne pas recommencer le 21 avril 2002".
Les 40 signataires de l'appel réclament une primaire à gauche en même temps que celle de la droite, au mois de novembre.
