Dans un livre à paraître, Kristi Noem, gouverneure du Dakota du Sud, raconte avoir tué un de ses chiens de chasse de sang froid, il y a plusieurs années. L'anecdote n'aurait pas suscité une telle polémique si Kristi Noem ne figurait pas parmi les favoris pour le poste de vice-président aux côtés de Donald Trump, pour la prochaine élection présidentielle. L'issue de cette course annexe est donc plus que jamais incertaine.
Après des mois d'âpres discussions dans les couloirs du Congrès, les parlementaires américains sont sur le point de voter une enveloppe de 60 milliards de dollars d'aide militaire, économique et humanitaire à l'Ukraine. Un projet de loi bientôt signé par le président Biden, qui n'aurait pas pu l'être sans un accord tacite de son rival républicain Donald Trump.
L'ancien président américain et candidat à l'élection présidentielle de novembre, Donald Trump, n'y aura pas échappé. Hier à New York, un premier procès au pénal contre lui s'est ouvert, dans l'affaire dite "Stormy Daniels". Un procès historique car jamais un ancien président américain n'a été jugé par un tribunal pénal aux États-Unis.
Une majorité d'Américains ne veulent pas d'une revanche entre Biden et Trump comme duel pour prochaine élection présidentielle. C'est pourtant bien ce qui les attend, puisque les deux candidats ont obtenu la majorité absolue des délégués de leur parti respectif. Les regards se tournent désormais vers d'autres noms qui pourraient émerger et perturber la rivalité traditionnelle entre républicains et démocrates. Parmi ces prétendants: Robert Kennedy Junior, le neveu de John Fitzgerald Kennedy, est crédité de 10% d'intentions de vote dans les sondages. Il espère jouer les trouble-fête de cette campagne présidentielle.
Jeudi 28 mars dernier, les 42e, 44e et 46e présidents des États-Unis étaient réunis dans une même salle de New York: Joe Biden s'est entouré de Bill Clinton et Barack Obama pour un dîner de campagne et une levée de fonds record, avec 26 millions de dollars récoltés. Mais la présence de Clinton, et surtout celle d'Obama, aux côtés de Biden, n'est pas seulement utile pour financer la campagne du président candidat à sa réélection. Barack Obama sera un atout précieux pour Joe Biden dans les mois à venir.