Marché immobilier résidentiel : les grandes manœuvres
Si l'on écoute les discours professionnels depuis la parution de l'avant-projet de loi Alur inspiré par Cécile Duflot, le marché immobilier de la transaction est asthénique. Ses ressorts ont été cassés par la complexité juridique accrue d'une vente, par le dégoût des investisseurs du fait du déséquilibre des rapports locatifs ou encore par la baisse des aides aux accédants à la propriété. Les chiffres de 2014, l'année où le projet de loi a été voté et où les dispositions ont été promulguées, l'année aussi où les fondamentaux économiques du pays se sont dégradés et avec eux le budget de l'Etat et sa capacité à se mobiliser pour le logement, ont pourtant été bons, avec 720.000 ventes enregistrées dans l'existant.