BFMTV
Animaux

Une étrange méduse découverte dans la fosse des Mariannes

La fosse des Mariannes se situe au large des Îles Mariannes, dans la partie nord de l'océan Pacifique.

La fosse des Mariannes se situe au large des Îles Mariannes, dans la partie nord de l'océan Pacifique. - Video courtesy of the NOAA Office of Ocean Exploration and Research, 2016 Deepwater Exploration of the Marianas.

Le 24 avril dernier, une sublime méduse a été filmée par des scientifiques américains à 3,7 kilomètres de profondeur, tout près d’un emplacement baptisé Enigma Seamount dans la fosse des Mariannes. Les chercheurs estiment qu’il s’agit d’une nouvelle espèce.

La fosse des Mariannes n’a pas encore révélé tous ses secrets. Malgré des pressions atteignant plus de 1110 bars, de drôles de créatures se sont parfaitement adaptées à ses conditions inhospitalières et ses 11 kilomètres de profondeur.

Les chercheurs de l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique pensent ainsi avoir découvert cette semaine l’un de ces animaux mystérieux. Une méduse quasi surréaliste a été repérée à 3,7 kilomètres de profondeur, tout près d’un emplacement baptisé "Enigma Seamount", ce 24 avril.

Doté de couleurs flashy, voire lumineuses, l'animal a été filmé en pleine séance de chasse. Les éléments jaunes semblent être les organes reproducteurs de la méduse.

La créature appartiendrait au genre de trachyméduses Crossota. Cependant, les scientifiques qui se trouvaient à bord du bateau Okeanos Explorer n’ont pas réussi à identifier l’espèce exacte. 

L'abysse le plus profond de la Terre 

La mission s’inscrit dans une expédition scientifique qui vise à explorer, jusqu'au 10 juillet prochain, les fonds marins de l'abysse le plus profond de la planète. La fosse s’étend sur environ 2,550 kilomètres au large des Îles Mariannes, dans la partie nord de l'océan Pacifique, à plus de 11 kilomètres sous le niveau de la mer.

La majorité des espèces encore inconnues à ce jour se situeraient précisément dans ces profondeurs marines: selon les spécialistes, près de 8 millions d’animaux marins n’ont encore jamais été étudiés.

Priscilla Peyrot