BFMTV
Animaux

"L'horreur": la découverte d'un important trafic de chiens et de chats morts provoque l'indignation

Le média en ligne "Vakita" fondé par le journaliste Hugo Clément dévoile dans une enquête la présence d'un trafic d'animaux domestiques morts en France. Un procédé que condamne la Fondation 30 millions d'amis.

Des images glaçantes. Dans un communiqué ce mercredi, la Fondation 30 millions d'amis dénonce un trafic d'animaux morts, révélé par une enquête du média en ligne Vakita. Publiée sur les réseaux sociaux, l'enquête révèle "l’existence d’un trafic morbide de cadavres d’animaux de compagnie et de ferme", déplore l'association.

Des animaux morts, envoyés à l'équarrissage pour incinération, sont en réalité dépecés, transformés en tapis ou masques, puis vendus en ligne.

Selon Vakita, "plus de 500 animaux domestiques et de ferme" seraient concernés par ce trafic, dénonce la Fondation 30 millions d'amis.

À l'insu des propriétaires

"Et ça se fait à l'insu des propriétaires", dénonce sur le plateau de BFMTV Hugo Clément, fondateur du média Vakita. "On a récolté le témoignage d'un propriétaire d'un chien qui est décédé. Il a été contacté par la gendarmerie qui a retrouvé le corps de son chien sans tête et sans pattes", raconte-t-il.

"On a affaire à des gens qui ont une passion très dérangeante et illégale", poursuit Hugo Clément. "C'est une forme de fascination pour 'l'anatomie des animaux, la mort'", dénonce le journaliste.

"La Fondation 30 Millions d’Amis s’insurge de l’existence d’un tel trafic d’animaux morts et contre la tromperie à l’égard des maîtres de ces chiens et ces chats qui pensaient – à tort – voir leur ami partir en paix…" dénonce l'association.

Hugo Clément estime qu'il est "impossible de savoir" combien d'animaux sont concernés. La trafiquante que le média Vakita a rencontré assure que d'autres personnes font la même chose qu'elle. "Elle assure qu'il y en a d'autres, et que beaucoup de gens sont fascinés par tout ça."

Ariel Guez