Strasbourg: le déploiement de l'unité mobile devant les urgences prolongé jusqu'au 2 janvier

Cette unité, mise en place "à titre exceptionnel" pour libérer des véhicules de secours et améliorer l'attente des patients avant leur prise en charge, va être déployée plus longtemps que prévu.

L'unité de soins mobile, déployée sur le parking du Nouvel hôpital civil à Strasbourg, va rester plus longtemps que prévu. Initialement, elle devait rester en place jusqu'au mardi 26 décembre, mais la date a été une première fois repoussée au vendredi 29 décembre. Finalement, elle restera jusqu'au mardi 2 janvier, comme l'ont annoncé les Hôpitaux universitaires de Strasbourg (HUS) dans un communiqué.

"Cette unité a été mise en place à titre exceptionnel avec les pompiers pour libérer les véhicules de secours et permettre aux patients d’attendre une prise en charge médicale dans des conditions d’accueil acceptables", expliquent les HUS.

"Ce n'est en aucun cas une unité médicale", expliquait le professeur Pascal Bilbaut, chef de service aux Hôpitaux universitaires de Strasbourg, lors du déploiement de l'unité, le 22 décembre dernier. "Il n'y a pas de prise en charge médicale, c'est une autre organisation de l'attente pour libérer les transporteurs. Cela assure aussi une surveillance para-médicale par les pompiers du SDIS."

Le plan blanc maintenu dans les hôpitaux strasbourgeois

Depuis le 23 décembre, l'unité a permis d'accueillir "127 patients". Dans le détail, trois pompiers sont mobilisés 24 heures sur 24, par tranches de 8 heures.

Le report de la date de la fin du déploiement de l'unité s'explique par un important afflux de patients, entre épidémie de bronchiolite et un nombre accru de virus respiratoires. Ce mercredi 27 décembre, 220 passages aux urgences ont été enregistrés, dont 40% qui ont débouché sur des hospitalisations. Soit un taux d'hospitalisation bien plus élevé que la moyenne nationale de 25%.

Le plan blanc a par ailleurs été levé ce jeudi 28 décembre par l'Agence régionale de santé dans les départements du Bas-Rhin et du Haut-Rhin. Pour autant, les Hôpitaux universitaires de Strasbourg le maintiennent à l'échelle de leur établissement.

Kevin Drouant, avec Fanny Rocher